Page mise à jour le 16 novembre 2000 : dernière(s)
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Après avoir pris connaissance des Nouvelles
de la vache folle, et des Documents de
la vache folle, faites le Point sur la
vache folle (nouveau !) et replongez-vous dans La crise de
la vache folle (un document historique !) Parcourez ensuite un choix
de pages en français A propos
de vache folle en passant la nouvelle carte animée de
l'ESB en France mise au point par Pierre
Lavie, laissez-vous entraîner vers des sites anglophones About mad
cow et anglais At mad cow's
home, examinez une Liste de
discussion et, pour recevoir au fur et à mesure et faire
circuler les informations sur l'Encéphalopathie spongiforme bovine (bref,
pour être vachement au courant), rejoignez la liste
ESB. Et notez qu'il y a une
liste française également très utile sur l'ensemble des questions concernant la
sécurité alimentaire, le forum Hygiène.
Et que certaines contributions à la liste ESB sont reprises ci-dessous,
en bleu.
Et, sono à fond, consultez notre meuglothèque, tout en relisant les anciennes nouvelles de la vache folle (anciennes = antérieures au 1er février 2000).
N.B. : cette page vous a intéressé, vous a plu ? WebOrama
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Farfouilleur bovin
explore l'ensemble des
pages Vache folle en ligne.
[R]
Nouvelles nouvelles de la vache
folle
par Yves Le Pape.
La dernière nouvelle est sur le dessus de la pile, marquée d'une pimpante
corbine.
NB : Au fil du temps, plusieurs liens sont devenus
inopérants : nous nous efforçons de pister sur le Web les sites migrants et de
corriger les adresses mais pour ceux qui ont toute l'apparence de la
mort...
À consulter : le bilan chiffré de l'évolution
de l'ESB au Royaume-Uni et
dans le monde, établi
par l'Office international des épizooties. À lire
: L'histoire de
la la vache folle (Pour la science, fév. 1999). À visiter également deux belles pages personnelles : une
page franco-espagnole de Fred
Romano et celle de P.
Lavie, vétérinaire en Haute-Loire, une page très animée et tout à fait à
jour qui met en ligne maintenant une carte de France des cas d'ESB."
Autre recommandation : celle de
(re)visiter les liens vache(s) de notre Kiosque
animaux.
NDLR : Un lien internautique n'est pas un PACS ! où il est rappelé qu'ici, sur cette page comme ailleurs sur le site du Courrier, la pose d'un lien hypertexte pointant vers un autre site signifie uniquement qu'on met à disposition de l'internaute un chemin (qu'il a le choix d'emprunter ou pas) vers une information disponible ailleurs, préexistante et mise en ligne de façon indépendante. [R]
Le
16 novembre 2000
Sur le site de la DG XXIV à
Bruxelles.
Bruxelles, le 15 novembre 2000
Principaux éléments de la
législation de l'UE concernant l'ESB
La liste suivante fournit un aperçu
des principaux éléments de la législation de l';Union européenne (UE) relative à
l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), ainsi qu'un résumé des différentes
décisions. Un aperçu chronologique complet de toute la législation relative à
l'ESB peut être consulté sur Internet.
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Sur le site du Figaro en date du 16 novembre : "ESB : plainte des familles de 2 victimes françaises. Les premières actions en justice dans l'affaire de la maladie de la vache folle vont être intentées en France. L'entourage de 2 personnes touchées par une nouvelle forme de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, dont l'une est décédée, ont décidé de porter plainte pour «empoisonnement»."
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Sur le site de L'Humanité, plusieurs
articles en ligne :
Lyon : un labo au coeur du dépistage
AFSSA : un bilan
pas si rassurant
La droite a la bougeotte
Farines : les cimentiers jouent
les éboueurs
Editorial par Claude Cabanes : La farine, la peste et l'enfant
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Dans Ouest-France
: " Farines : et maintenant, amortir le choc. Un plan d'aide aux
éleveurs au début de la semaine prochaine. L'interdiction des farines animales
décidée, le gouvernement s'emploie maintenant à en atténuer les conséquences
pour une filière bovine fortement chahutée. D'abord pour des éleveurs préoccupés
de redonner confiance en leurs produits."
Et : " « Nous ne serons pas
les alibis de la sécurité alimentaire » avec Hervé
Morisset, Syndicat national des vétérinaires inspecteurs.
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Un entretien avec José Bové à propos du "Plan Jospin" sur l'ESB, dans Le Monde daté du 16 novembre.
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"Les spécialistes des maladies à prions veulent rester prudents" titre Le Monde daté du 16 novembre à propos du colloque sur les prions qui se tient en ce moment au Veyrier-du-Lac (Haute-Savoie). L'envoyé spécial du Monde à ce colloque est Jean-Yves Nau.
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Sur le site de la radio RTL, dans la
rubrique Sécurité alimentaire : Crise du boeuf : un plan pour les
éleveurs sera proposé la semaine prochaine. Les éleveurs victimes de la
crise de la vache folle vont être aidés. Lionel Jospin a reçu leurs
représentants mercredi et a promis des mesures de soutien. Jacques Chirac reçoit
à son tour les organisations agricoles avant de rencontrer des éleveurs demain
en Corrèze (16/11/2000).
Enretien avec Pierre Chevalier président de la
Fédération nationale bovine, par Etienne Huver
L'inquietude des éleveurs du
Tarn et Garonne , par Isabelle Choquet
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Dans l'hebdomadaire Le Point : "Vache folle : les victimes portent plainte. Pour la première fois, les familles de deux victimes françaises de l'ESB engagent des poursuites pour empoisonnement." par Jean-Alphonse Richard.
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Une dépêche de l'AFP en ligne sur Voilà signale que "les familles de deux victimes françaises du nouveau variant de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (nvMCJ) vont porter plainte vendredi pour "empoisonnement, homicides involontaires et mise en danger de la vie d'autrui""
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Revue de presse :
Transmis par Aurélien Diche :
Dans Libération
du 16 novembre : «Et tout à coup, la vache n° 57 est devenue agressive» "Premier
volet d'une série sur la colère et la détresse dans les élevages de bovins face
à la crise de la vache folle. Paroles d'éleveurs aujourd'hui dans l'Oise et
l'Allier, demain dans l'Orne et l'Anjou."
Dans Les
Echos : Vache folle : la balle est dans le camp de Bruxelles. Le plan
d'aide à la filière bovine et avicole retardé La filière bovine signe une charte
de confiance avec les parents d'élèves.
Dans L'Est Républicain
: "L'Europe va tester son cheptel. Renforcement du dépistage de la vache
folle, c'est presque acquis. Le Parlement de Strasbourg suggère aussi la
suppression de toutes les farines carnées."
Le procès des
farines animales. Un éleveur dont la vache est morte d'ESB assignait hier
cinq fournisseurs d'aliments pour bétail à Epinal.
Le 15 novembre 2000
Dans Libération du 15 novembre 2000 :
Jospin veut rassurer le
mangeur de steak.Une semaine après l'intervention du chef de l'Etat, le Premier
ministre interdit totalement les farines animales. Par Frédéric
Pons.
Les producteurs d'aliments sereins. Ils prévoient d'augmenter
leurs prix par Pierre-Henri
Allain
Sept mesures pour contrer l'ESB , Par Catherine
Coroller, Mathieu Ecoiffier, Eric Favereau et Muriel Gremillet
Face à
l'émotion, Jospin rend les armes politiques. Il a finalement préféré coller à
l'opinion plutôt qu'à la raison. Par Jean-Michel
Thénard.
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Dans le quotidien La
Tribune du 15 novembre 2000 : "Jospin en finit au prix fort avec les
farines carnées : Le plan annoncé hier par le Premier ministre est estimé à
5 milliards de francs. Il sera financé par un fonds abondé par la filière
bovine.
Autres articles :
· Jospin lance un plan de campagne anti-farines
· Une instruction judiciaire difficile à mener
· Les élus du Grand Ouest
entre le marteau et l'enclume
· Le Sud-Ouest revendique le rôle de pionnier
pour la sécurité alimentaire"
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Dans Le Monde daté du 16 novembre ,on pourra lire un article de Clarisse Fabre et Pascale Robert-Diard : "Lionel Jospin se défend d'avoir cédé aux injonctions de Jacques Chirac. Le plan du gouvernement contre la vache folle n'a pas fait taire les critiques de l'opposition, selon laquelle le chef de l'Etat a « eu raison » de réclamer des mesures urgentes. Les responsables agricoles attendent désormais des aides aux éleveurs. "
----------
Sur le site du Figaro ,
plusieurs articles en ligne :
- Jospin veut rétablir la confiance
- La
traque du prion dans les cerveaux
- L'opposition refuse son quitus
- Le
plan «protéagineux» de Bruxelles
- La deuxième chance du test français
Et, mis en ligne le 15 novembre : "Eleveurs : Glavany promet un plan d'aide
substantiel. S'il n'en a pas dévoilé les montants, le ministre de l'agriculture
a annoncé que des moyens importants allaient être dégagés pour aider la filière
bovine. Ce plan de soutien devrait être «comparable à ce qui avait été fait en
1996 lors de la précédente crise» de la vache folle."
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Revue de presse
A lire aujourd'hui, 15 novembre, le fait du jour
dans Ouest-France
: "Vache folle : Lionel Jospin veut rassurer les Français. Interdiction des
farines de viande, d'os, de plume et de sang ; tests ESB, contrôles et recherche
renforcés, etc. Lionel Jospin a présenté, hier, son plan pour faire face à la
maladie de la vache folle. Au-delà de la préoccupation sanitaire, il veut donner
un coup d'arrêt à l'inquiétude des Français."
Et dans le même quotidien, "La
filière avicole fragilisée". "La filière avicole apparaît fragilisée par la
suspension provisoire des farines de viande et d'os dans l'alimentation des
porcs et volailles."
Ainsi que "Les
farines animales en questions".
Le 14 novembre 2000
"Jospin annonce une suspension des farines animales" ... annonce une
dépêche AFP en ligne sur Voila.
L'intervention de
Lionel Jospin qui présente le plan d'ensemble du gouvernement à propos de
l'ESB est en ligne sur le site Web du Premier ministre, nous signale Agrisalon.
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Revue de presse
Dans Ouest-France : Les farines animales vont être suspendues. Rivalité Chirac-Jospin sur le problème de la vache folle. Et Une aubaine pour les cimentiers : "Depuis un an, quatorze cimenteries françaises utilisent à grande échelle un combustible d'un genre nouveau : les farines de viandes et d'os, fabriquées par les équarrisseurs. Cette année, 200 000 tonnes ont alimenté la flamme des fours cimentiers.":
Sur le site du Figaro : Jospin interdit les farines animales. Le premier ministre a dévoilé le plan en 7 points établi par le gouvernement pour répondre aux préoccupations des Français sur le problème de la vache folle. Parmi les mesures adoptées : l'extension des tests de dépistage de l'ESB et la suspension des farines carnées.
Sur le site du Monde
: "M. Jospin décrète la « suspension temporaire et générale » des farines
animales. Au cours d’une conférence de presse, mardi 14 novembre, le premier
ministre devait annoncer le nouveau dispositif gouvernemental de lutte contre
l’extension de la maladie de la vache folle. Il ne prévoit pas à court terme
l’instauration d’un dépistage systématique de l’ESB" de Jean-Yves Nau et Pascale
Robert-Diard.
Et "Les cimenteries brûlent déjà 200 000 tonnes de farines par
an. Reportage : Les industries cimentières françaises sont-elles devenues des
entreprises de service public ?" signé de François
Grosrichard.
Dans la Dépêche du Midi :
- à propos
de la traçabilité
- sur
l'interdiction des farines animales
- "La
filière viande fait le point aujourd'hui à Toulouse"
Dans Sud Ouest un article intitulé "Haro sur les farines" et l'éditorial de Frank De Bondt sur le même sujet.
D' Aurélien Diche (correspondant en Lorraine), dans La Croix (pas encore sur le net) : Que faire des Farines animales interdites? P.2 Interview du Vice président de syndicats des industries françaises des coproduits animaux Patrick Colombier. Un lycée agricole profite d'un cas de vache folle pour informer p.7
Dans le Républicain Lorrain : Farines animales : revirement de Jospin. Devant la psychose qui s'est emparée des consommateurs, Lionel Jospin devrait annoncer dès aujourd'hui la suspension de l'utilisation des farines animales, sans attendre l'avis des experts.
Dans l'Est
Republicain :
- Les farines carnées suspendues. Les volailles, les
porcs et les poissons d'élevage ne seront plus nourris aux farines animales. Au
moins le temps du moratoire.
- Au coeur de l'usine
McDo. C'est à Fleury-les-Aubrais près d'Orléans, que sont produits les
steaks de boeuf McDonald's. Un processus industriel que ses responsables
assurent infaillible.
Dans La
Tribune :
- La fin des farines animales pousse les industriels à
s'adapter. Lionel Jospin devrait prononcer en fin de matinée un moratoire sur
l'utilisation des farines carnées dans l'alimentation animale. Les entreprises
du secteur sont prêtes à faire face.
- Le gouvernement décrète la
fin de l'utilisation des farines animales. Lionel Jospin va annoncer,
aujourd'hui, la suspension de l'utilisation des farines carnées en France et la
généralisation des tests de dépistage de la maladie de la « vache folle ». La
Commission européenne force les Quinze à agir ensemble.
- Une énergie
rentable pour les cimentiers. Les 14 cimenteries habilitées auront brûlé 200
000 tonnes de farines animales d'ici à la fin 2000. Ces sites pourront monter à
450 000 tonnes dans un an, mais cela ne suffira pas à écluser les stocks.
Dans Les Echos : La vache folle dope le porc. Jospin va annoncer le moratoire sur les farines animales Vache folle : Bruxelles propose de tester la totalité du cheptel âgé .Bruxelles va statuer sur l'embargo espagnol. La France et l'Allemagne veulent accélérer l'installation de l'Autorité européenne de sécurité alimentaire.
Dans Libération
du 14 novembre 2000 :
- 470 000 tonnes de farines animales partiront en
fumée. "Récit des pressions qui ont amené au moratoire et décision de l'UE
de faire un dépistage systématique chez les bovins abattus agés"
- Le Forum
sur la santé prêche dans le désert
- A l'origine, une
interdiction qui a été mal appliquée. Rappel chronologique et commenté de
l'interdiction des farines animales et de l'echec face aux contaminations
croisées.
- Manque de flair, l'éditorial de Jacques
Amalric
- Tout
bénéfice pour les cimentiers
- Les limites
du modèle suisse
- Les causes
d'une psychose. La multiplication de nouvelles alarmantes a paniqué
l'opinion
----------
Revue de presse
Dans la Dépêche du Midi :
- à propos
de la traçabilité
- sur
l'interdiction des farines animales
- La
filière viande fait le point aujourd'hui à Toulouse"
Dans Sud Ouest un article intitulé "Haro sur les farines" et l'éditorial de Frank De Bondt sur le même sujet
----------
Nouvelle de Bruxelles : MM. Byrne et Fischler proposent le test ESB pour l'ensemble du bétail âgé dans l'UE.
Le 13 novembre 2000
En direct de la Liste ESB, un message de Karin Irgens (Karin.Irgens@dyrehelsetilsynet.no) sur la question de l'innocuité du muscle. A lire sur la page Documents.
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L'émission de France 2, ce lundi 13 novembre au soir "Mots croisés", magazine présenté par Arlette Chabot et Alain Duhamel de 22h30 à 0h05, sera consacrée à "la vache folle".
Sur la site de "Arrêt sur images", l'émission de Daniel Schneidermann sur La Cinquième, un entretien avec Yves Le Pape, à propos de la liste ESB et un forum, "les vaches sont-elles si folles que ca ?".
----------
Revue de presse
A lire dans Les Echos, rubrique Agro-alimentaire
:
Viande bovine : Bruxelles va statuer sur l'embargo espagnol ;
La France
et l'Allemagne veulent accélérer l'installation de l'Autorité européenne de
sécurité alimentaire ;
Farines animales : le ministère et la filière bovine
en désaccord.
Dans la
Tribune :
Les farines animales bientôt déclarées hors-la-loi.
"Le gouvernement devrait annoncer demain un moratoire après un avis de l'Agence
française de sécurité sanitaire des aliments."
Dans la Dépêche
du Midi du 12 novembre, un article intitulé : Jean Glavany «
L'interdiction totale des farines animales, c'est pour très bientôt » avec un
interview du ministre de l'Agriculture.
Dans les Dernières
Nouvelles d'Alsace du 12 novembre une chronique d'Alain Duhamel
intitulée "Vache folle : la polémique".
Trois articles à lire dans Le
Parisien du 12 novembre sur les farines animales :
"A partir de
quoi et comment les fabrique-t-on ? Pourquoi les a-t-on utilisées pour nourrir
les bêtes ? Quels animaux en mangent encore ? Qui exige leur interdiction ?
Voici la vérité sur un sujet resté trop longtemps à l'abri des
questions."
"Visite chez le plus
gros fabricant français Trémorel (Côtes-d'Armor)"
"N'allez pas imaginer
qu'on leur donne directement de la viande ! Isabelle Leballeur nourrit ses
dindes aux farines animales"
Dans Le
Télégramme du 12 novembre : "A ce jour, trois Français sont morts de la
nouvelle forme de la maladie de Creutzfled-Jakob - 81 en Grande-Bretagne.
Impossible de prévoir les ravages à venir. En pleine crise de la vache folle, et
sans que le rapport entre les deux ne soit établi, l'inquiétude s'installe face
à cette maladie peu connue. Jusqu'à la psychose, parfois. Les nombreuses
questions que les scientifiques laissent pour l'instant sans réponse ont ouvert
la voie à des comportements irrationnels." Le Télégramme-Dimanche faisait le
point hier sur cette maladie. On pouvait également y trouver le commentaire
d'Albert Du Roy .
Le 10 novembre 2000
Pour vous tenir à jour pendant le week-end onzenovembresque et pendant le
repos correspondant de la Vache Folle en ligne, un coup d'oeil
indispensable au dossier de l'AFP sur Voilà.
Quelques titres en ligne
en ce moment :
- Retrait des bovins de plus de 4 ans: fin de non recevoir de
Glavany
- Deux nouveaux cas de vache folle en Bretagne
- Colère et
désespoir au marché aux bovins de Fougères
- Le ris de veau prochainement
interdit pour un an en France
- L'abattage des bovins chute d'environ 40% en
deux semaines
- Baisse d'activité sur les viandes de boeuf de 35% vendredi à
Rungis
- L'Italie menace de bloquer les importations
- La crise de la
vache folle continue, les scientifiques cherchent à rassurer
-Genève
interdit la viande de boeuf dans ses cantines scolaires
- Finistère : Bigard
envisage d'arrêter l'abattage en début de semaine
- Marylise Lebranchu
enverra une circulaire aux parquets sur la vache folle
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Ce vendredi 10 novembre, sur France-Inter, à partir de 18 h15 et jusqu'à 20 h un Téléphone sonne exceptionnel sur la crise de l'ESB avec, notamment, Jean Glavany, pour conclure une journée entière consacrée à ce sujet très riche en débat et en informations.
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Dans Libération
daté du 10 novembre, Jean Glavany, ministre de l'Agriculture déclare : «La
FNSEA alimente la psychose». Il juge trop coûteuse la mise à l'écart des
bovins nés avant 1996. Par Corinne Bensimon et Frédéric Pons.
Et Les
parents nantais soulagés par le régime sans boeuf. La mairie l'a interdit
dans les cantines. Par Nicolas de
la Casinière.
----------
Dans le dossier du Monde
"l'Europe à l'épruve du boeuf" on lira notamment ces deux articles :
- de
Pascal Galinier et Jean-Yves Nau : "La France s'enfonce dans la crise de la
vache folle. Alors que le volume de viande bovine commercialisée s'est
effondré de 41,5 % mercredi 8 novembre, sur le marché de Rungis, le ministre de
l'agriculture, Jean Glavany, et une partie de la filière bovine dénoncent la
proposition de la FNSEA d'abattre les bêtes nées avant juillet 1996."
- de
Jean-Yves Nau : "Vache folle : la méfiance des consommateurs est alimentée
par des déclarations contradictoires. Le commissaire européen chargé de la
santé se félicite des mesures « très strictes » prises par la France. "
Le 8 novembre 2000
En direct de la liste ESB : message de Jean-Christophe Béjannin (BEJANNIN@rocketmail.com) du 8 novembre 2000 : Après les évènements de ces deux derniers jours, une vue de la situation autour de la restauration scolaire. En ligne sur la page Documents.
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Trois articles sont en ligne sur le site du quotidien Ouest-France, en ligne seulement ce
8 novembre 2000 :
Maladie humaine : 3e cas « probable »
"Arnaud a 19 ans. Lundi soir, les caméras de M6 scrutent son corps effondré. Ses
parents l'entourent. Images poignantes : Arnaud pourrait être le troisième cas
français du nouveau variant de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, lié à la vache
folle."
Mais aussi : Les abattoirs de l'Ouest dans la tourmente et
encore : Farines animales : Chirac oblige Jospin à décider. Le Premier
ministre promet qu'elle seront interdites « dans les meilleurs délais ».
"Supprimer ou pas les farines animales ? Le débat vient de faire irruption sur
le terrain politique après l'intervention du chef de l'État et la conduite à
suivre indiquée par le Premier ministre. Parallèlement, la psychose gagne
l'opinion et la filière bovine broie du noir."
----------
Communiqué de presse de la FCPE (parents d'élèves) :
Sécurité
alimentaire : une décision nationale s'impose
Un certain nombre de
municipalités ont pris la décision de ne plus servir de viande de boeuf dans les
cantines scolaires au risque de développer une psychose chez les parents.
La
FCPE ne cesse de rappeler ses exigences au niveau des cahiers des charges
établis par les communes et les établissements du second degré pour leurs
fournisseurs : transparence des marchés, traçabilité de tous les produits,
qualité nutritionnelle, refus des OGM.
Il s'agit d'un problème général de
santé publique. Il revient donc au ministre de l'Agriculture et aux autorités
sanitaires du pays, après avis de l'Agence française de la sécurité sanitaire
des aliments de se prononcer rapidement, si nécessaire, sur l'interdiction de la
consommation de viande bovine et sur un dépistage systématique.
En tout état
de cause, cette mesure ne saurait se limiter aux cantines scolaires.
Il est
urgent que les responsables du pays prennent sérieusement en considération tous
les problèmes liés à la sécurité alimentaire bien au-delà du cas spécifique de
la viande bovine et sans qu'interfèrent des considérations économiques ou
politiques.
----------
Dans Libération, ce mercredi 8 novembre, un dossier complet sur la
crise avec en particulier :
La filière bovine compte ses abattis. La
FNSEA propose le retrait de la chaîne alimentaire des bovins nés avant 1996. Par
Frédéric
Pons.
Psychose dans l'opinion et inquiétude des professionnels.
Chirac-Jospin: le temps des vacheries. Le chef de l'Etat demande
l'interdiction sans délai des farines animales. Le Premier ministre temporise.
Par E.A
et E.F.
Emoi sanitaire. Les propos de Dominique Gillot ont contribué à la
panique. Par Eric
Favereau.
Le 7 novermbre 2000
Quelques dépêches d'agence à consulter en version intégrale sur les sites WEB
où elles sont mises en ligne :
- Création d'un Comité national sur
l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) ; de l'AFP sur Voilà.
- Pas de boeuf dans
les cantines : des mesures "de période électorale" pour l'UFC ; une dépêche
AFP sur Voilà.
- De Reuters,
sur Yahoo.
Extrait : "Le nombre de cas de maladie de la vache folle devrait, selon les
scientifiques, culminer cette année ou l'an prochain en France, a déclaré Jean
Glavany. Le ministre de l'Agriculture a jugé excessives les décisions de
cantines scolaires et chaînes de restauration de retirer la côte de boeuf de
leurs menus, estimant qu'elles contribuaient à entretenir la psychose au sein de
la population."
- Baisse d'activité de 30 à 50% sur le boeuf dans les
abattoirs. Une dépêche AFP sur Voilà.
- La FCPE (parents
d'élèves) appelle à "la raison" après les interdictions du boeuf dans les
cantines. Extrait : "La Fédération des parents d'élèves des écoles publiques
(FCPE) appelle "à la raison" devant les interdictions de viande de boeuf dans de
nombreuses cantines scolaires et déclare que le problème "dépasse les cantines
scolaires et la restauration collective dans son ensemble"." C'est une dépêche
AFP sur Voilà.
- Texte
intégral de la déclaration de Jacques Chirac. " Voici le texte intégral
de la déclaration solennelle du président Jacques Chirac sur la vache folle,
faite mardi dans les salons de l'Elysée." C'est à lire sur Voilà.
----------
Revue de presse
Dans L'Humanité : Le
décès par encéphalite qui dérange. Témoignage. Le CHU de Besançon se fait très
discret sur les raisons du décès de Guy Souply. La famille s'indigne.
Dans
Libération
: Vache folle: panique dans les cantines . Fabius, lui, prône l'interdiction des
farines animales. Par Erix Favereau, le mardi 7 novembre 2000 ;
"Lyon décide
de garder ses steaks. La ville fait confiance à son cahier des charges
exigeant." par Olivier Bertrand ;
«Ceux qui achetaient de la vache de race
laitière ont raison d'arrêter le boeuf». Lyon ,de notre correspondant, Olivier
Bertrand.
Dans Le Figaro :
"Creutzfeldt-Jakob : «Il faut se préparer à plusieurs dizaines de cas», selon
Gillot. C'est ce qu'annonce la secrétaire d'Etat à la Santé dans un entretien au
journal Le Parisien/Aujourd'hui. Depuis hier, une douzaine de
municipalités ont décidé d'interdire la viande de boeuf dans les cantines. Des
mesures qui entretiennent la psychose selon le ministre de l'Agriculture, Jean
Glavany.
Dans Le Télégramme
: "José Bové veut poursuivre les ministres de l'Agriculture. La Confédération
paysanne va saisir la Chancellerie pour que soient menées des poursuites à
l'encontre des ministres de l'Agriculture qui se sont succédé depuis 1988. C'est
signé Yves Drévillon." Dans Le Télégramme également "La côte de boeuf
sauvée des os" dePierre Langault - extrait : "La côte de boeuf pourra encore
figurer sur nos tables; ainsi en a décidé la cellule de crise qui s'est tenue
hier au ministère de l'Agriculture avec les représentants de la filière viande.
Elle devra néanmoins subir un désossage partiel par l'élimination du talon,
partie de l'os en contact avec la moelle épinière."
Dans Le Monde
daté du 8 novembre, "Les pouvoirs publics face à la montée des peurs sur la
«vache folle». Dans un entretien
au Monde, Lucien Abenhaïm, directeur général de la santé, annonce
qu'il saisit l'Agence française de sécurité sanitaires des aliments sur la
question des cantines scolaires et des aliments bovins que les Français peuvent
consommer. Le débat s'amplifie sur les farines animales. Propos recueillis par
Paul Benkimoun et Jean-Yves Nau.
Dans Le Parisien, à lire également plusieurs
articles sur l'actualité dans la région parisienne : Boeuf interdit dans les
cantines. Des boulettes de dinde à la place du steak.
Sur le site les Echos
: Creutzfeldt-Jacob : le secrétariat d'Etat à la Santé confirme une prochaine
interdiction des farines animales. "Interrogée sur la décision de nombreuses
cantines scolaires de retirer la vainde bovine du menu, Dominique Gillot l'a
jugée "précipitée", soulignant que c'était "le résultat de la pression exercée
par des parents inquiets. La France a pris toutes les mesures de sécurité
nécessaires et à ce jour rien n'indique que le muscle, la viande donc,
transmette la maladie de la vache folle". Signé MJC, Les Echos.
Toujours dans
L'Humanité : " Nous n'avons rien à cacher. " Dominique Gillot, secrétaire
d'Etat à la Santé, entend renforcer le système de surveillance de la maladie de
Creuzfeldt-Jakob. Entretien.
Mais également 2 autres articles : Les
témoignages qui sèment le doute. Le prion sous surveillance.
Le 6 novembre 2000
Sur le site du Figaro :
"La côte de boeuf ne sera plus la même. Le ministre de l'Agriculture Jean
Glavany a affirmé ce matin sur Europe 1 «qu'il était hors de question
d'interdire la côte de boeuf» mais qu'il faudra peut-être la découper autrement.
Il confirme que l'Agence française de sécurité des aliments est en train
d'étudier le retrait des colonnes vertébrales dans l'alimentation."
Dans la
version papier du quotidien, on lira un article de Jean-Michel Décugis, titré
"On nous a demandé de nous taire" basé sur un entretien avec la famille
d'Arnaud, 19 ans, le troisème cas supposé du NVMCJ.
Sur le site Web de Ouest-France : "ESB : les plus en pointe sont pénalisés. Tous les pays n'appliquent pas encore les mêmes mesures. Effet pervers du principe de précaution, les pays les plus prompts à prendre des mesures contre la vache folle en subissent le revers économique. Inévitable, tant que les réglementations ne seront pas harmonisées.
Dans le journal suisse Le Temps en ligne ce lundi 6 novembre : "Les concepteurs du test de la vache folle fâchés contre Berne" signé de Stéphane Bonvin. "Prionics songe à porter plainte contre l'Office vétérinaire fédéral (OVF). C'est ce qu'a révélé dimanche le journal SonntagsZeitung."
----------
Dans Le Monde daté du 4 novembre, Jean-Yves Nau
publie un article sous le titre : "Le dépistage de la forme humaine de la
maladie de la « vache folle » va être amélioré".
Résumé : "Le nombre de
déclarations de suspicion de cette pathologie a fortement augmenté . Devant
l´accroissement notable du nombre de cas, les autorités françaises ont décidé de
prendre des mesures visant à améliorer l´efficacité du dispositif de
surveillance épidémiologique de la forme humaine de l´encéphalopathie
spongiforme bovine et de la variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob. Les
chercheurs se heurtent fréquemment au refus des familles que soit pratiquée une
autopsie scientifique sur le corps de la victime."
Et ,dans ce même numéro du Monde : Les farines animales pourraient être prohibées dans quatre mois écrit également Jean-Yves Nau.
Dans le quotidien Libération,
on lira "Vache folle: le boycott de la côte" .
Extrait :
"Mais
l'interdiction est plus que jamais dans l'air: en février dernier, le Comité
interministériel sur les encéphalopathies spongiformes transmissibles à l'homme
recommandait déjà d'«éviter cette découpe de la colonne vertébrale»."
Dans Le Figaro, dans la rubrique Sciences et santé ,l'article est titré "La côte de boeuf en sursis ".
Pour Ouest-France (en
ligne le 4 novembre): "La côte à l'os dans l'oeil du cyclone ;
Hippopotamus et Buffalo Grill la retirent de leur assiette ".
Extrait
:
"Le 27 février déjà, l'AFSSA (Agence française de sécurité sanitaire des
aliments) avait recommandé « d'éviter la découpe de la colonne vertébrale » et «
d'exclure son utilisation dans la chaîne alimentaire ».
Dans le quotidien économique Les Echos, on annonce le 4 novembre que "La viande bovine supprimée dans les cantines de huit arrondissements parisiens".A lire également un entretien avec Gérard Pascal, propos recueillis par Marie-Josée Cougard .
Une dépêche AP ( vendredi 3 novembre 2000) titrée "La côte de boeuf sur le gril" est signée par Sophie Tétrel, à lire sur Yahoo.
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Des nouvelles de Suisse sont en ligne chez EDICOM.Datées du Vendredi 3 novembre, elles annoncent : "L'OVF veut interdire toutes les farines animales pour l'alimentation des animaux d'élevage - L'OVF propose au Conseil fédéral de modifier l'ordonnance sur les épizooties ".
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Sur le site Web du quotidien Le Monde, mis à jour le 4 novembre, on peut lire que "Des cantines scolaires annoncent le retrait de la viande de boeuf de leurs menus". "Redoutant les conséquences de la « maladie de la vache folle », onze mairies d'arrondissement de Paris ont décidé, vendredi 3 novembre, d'interdire la viande de boeuf dans les cantines scolaires. La chaîne de restaurants Buffalo Grill, elle, a retiré de sa carte la côte de boeuf, sans attendre une prescription que le ministère de la santé a assuré ne pas envisager à bref délai. A Lyon, des attestations sont exigées des éleveurs."
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Une dépêche de l'AFP analyse la crise : "Embargos russe et hongrois, polémique sur les farines carnées, menaces sur la côte de boeuf, restrictions dans les cantines... : la filière bovine française a connu une des pires semaines depuis le début de la crise de la vache folle." C'est à lire sur Yahoo .
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L'opposition britannique demande un embargo européen sur le boeuf français annonce une dépêche AP en ligne sur Yahoo.
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Le 3 novembre, une déclaration à l'AFP : "Le Centre national des jeunes agriculteurs (CNJA) a rappelé vendredi être favorable à l'interdiction des farines carnées dans l'alimentation animale et appelé "à pacifier le climat" prévalant dans l'actuelle crise de la vache folle.". Le texte complet est sur Voilà.
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Le 3 novembre l'AFP annonce "Le contrôle systématique de tous les bovins abattus en Pays de la Loire, aux frais de la région, va être demandé au président du Conseil régional, François Fillon, a annoncé à l'AFP le responsable agriculture de l'assemblée régionale, Michel Nicolas."
Le 2 novembre 2000
L'éditorial de l'hebdomadaire ELLE, en vente dans tous les kiosques, s'intitule " Prion pour nous ?". Il est signé de Florence Bensadoun.
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Une dépêche de SwissInfo
, datée du 2 novembre, annonce que "la Suisse va réduire ses tests
aléatoires".
"La Suisse, un des pays les plus touchés par la maladie de
la vache folle va réduire dès 2001 le nombre de tests aléatoires dans les
abattoirs, pour des raisons d'ordre financier. Une décision dénoncée par
l'association de défense des consommateurs".
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Alors qu'Agrisalon rapporte que le journal anglais The Guardian aurait évoqué une interdiction possible de la viande de mouton en Grande-Bretagne, "le ministère britannique de l'Agriculture a déclaré qu'il n'avait aucune preuve de la contamination des moutons britanniques par la maladie de la "vache folle" annonce une dépêche Reuters en ligne sur Yahoo. A l'origine de cette controverse, un avis de la Food Standards Agency (FSA), l'équivalent de l'AFSSA en Grande Bretagne, qui, toujours selon Reuters, "a demandé mardi que des examens soient effectués d'urgence sur des moutons pour savoir s'ils étaient atteints d'encéphalopathie spongiforme bovine".
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Le site du Ministère de l'Agriculture et de la Pêche a développé et amélioré la présentation de son dossier ESB ; la visite régulière de ce Dossier de la cellule ESB du Ministère est de plus en plus "incontournable".
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Dans le Point, cette semaine, un article titré : "Vache folle Pourquoi les scientifiques ne sont sûrs de rien". Peut-on manger de la viande de boeuf alors que l'épidémie de la maladie de la vache folle s'étend ?" "Cette question se pose avec encore plus d'acuité après la mise en vente de viande suspecte dans des grandes surfaces. Le Point a passé au crible le système de prévention français. Il est loin d'offrir toutes les garanties." Il est écrit par Christophe Labbé et Olivia Recasens avec Jérôme Cordelier et Anne Jeanblanc.
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Dans l'important dossier du Monde
sur "l'Europe à l'épreuve de boeuf", on trouvera notamment :
- le résumé des
conclusions de la BSE Inquiry ;
- un article de Jean-Yves
Nau : Leçons britanniques pour prévenir de telles crises.
Extrait
:
"La relecture des événements de 1985 au 20 mars 1996, date de l'annonce de
la transmission de l'agent de l'ESB à l'espèce humaine permet de pointer les
désatreuses conséquences d'un cloisonnement des administrations ayant en charge
la santé animale et la santé humaine. Soulignant que l'émergence d'une nouvelle
maladie évoluant, comme l'ESB, sur de longues périodes est toujours possible,
les auteursestiment que la plus grande importance doit être accordée à une
surveillance épidémiologique vétérinaire active."
Un article de Patrice
Claude, correspondant à Londres du quotidien : Londres publie un rapport
accablant sur la maladie de la « vache folle » Dans un texte en seize volumes,
la commission d'enquête publique ordonnée, fin 1997, par Tony Blair dénonce une
culture gouvernementale du secret et l'irresponsabilité de hauts fonctionnaires
et de directeurs d'administration.
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Une dépêche AFP titrée "Vache folle: la maladie pourrait s'être étendue plus que prévu" est en ligne sur Yahoo.
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Glavany : la disparition des farines animales est un objectif ''incontournable'', annonce une dépêche AFP en ligne sur Yahoo qui fait référence à un entrtien avec le Progrès de Lyon de ce dimanche.
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Revue de presse.
Dans Le
Monde du samedi 28 octobre, un dossier très approfondi sur le rapport
d'enquête britannique de la "BSE Inquiry" avec les principales conclusions de
cet immense travail, sans équivalent. Sur la version papier, le titre de la
première page : Vache Folle, le mea culpa britannique. Deux pages complètes
ensuite et, en prime l'éditorial : l'exemple britannique ...ou on évoque la
"leçon de démocratie" que représente cette enquête qui doit "être accueillie
chapeau bas, sans embargo".
En kiosque seulement, un dossier de 8 pages sur
l'ESB dans l'hebdomadaire Valeurs
actuelles par Charles-Henri d'Andigne et Laurent Bigot.
Sur le Web,
un article de Corinne Bensimon dans Libération sur
cette "affaire à suivre " du Tribunal d'Epinal. Le titre : "Vache Folle : un
juge s'en prend à l'Etat" et en sous-titre "des dérogations pour l'importation
de farines animales auraient été largement accordées".
Le 27 octobre 2000
En ligne sur Voilà, ce 27 octobre 2000 une dépêche AFP qui annonce que "Le tribunal de grande instance d'Epinal a sommé les ministères de l'Agriculture et de l'Economie de fournir les documents expliquant pourquoi la France n'a interdit l'utilisation des farines animales qu'en 1994" ... à lire en version intégrale sur Voilà.
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Revue de presse : la BSE Inquiry
Dans Libération un article
de Corinne
Bensimon : Publication d'un rapport sur l'epidemie britannique. La vache
folle passée au scanner : 16 volumes pour denoncer l'incurie des
autorites.
Dans Le Monde : "Londres publie un rapport accablant sur la
maladie de la « vache folle »", un article de Patrice
Claude, correspondant à Londres qui conclut sur cette citation : « Le
scandale de la vache folle est le plus grand échec d'administration publique
britannique depuis un demi-siecle », estime Erik Millstone, un politologue de
l'université du Sussex.
Un article de Marie-Josée Cougard sur le site des Echos,
nouvelle formule, dans le dossier agroalimentaire, page sécurité alimentaire :
"Vache folle : rapport accablant au Royaume-Uni".
Sur le site du Figaro, dans la rubrique "Monde" :
Vache folle : les victimes anglaises vont être indemnisées.
En
anglais, dans le Guardian, un dossier très
complet et le lien direct avec le document.
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Les derniers cas : communiqués officiels de la cellule ESB du ministère de
l'Agriculture :
Le réseau national d'épidémiosurveillance clinique de
l'encéphalopathie spongiforme bovine a décelé six cas sur six bovins des
départements de la Sarthe, du Morbihan, des Vosges, de la Loire, du Rhône et de
l'Aisne . Il s'agit des 47e, 48e, 49e, 50e, 51e et 52e cas mis en évidence en
2000 dans notre pays, pour un cheptel d'environ 21 millions de têtes. Les
animaux atteints sont une vache née en février 1995 dans un élevage de la
Sarthe, une vache née en février 1994 dans un élevage du Morbihan, une vache née
en novembre 1995 dans un élevage des Vosges, une vache née en octobre 1994 dans
un élevage de la Loire, une vache née en juillet 1995 dans un élevage du Rhône
et une vache née en avril 1993 dans un élevage de l'Aisne. Conformément aux
mesures habituelles de police sanitaire, il a été procédé à l'abattage et à
l'incinération de l'ensemble des troupeaux dans lesquels avaient séjourné les
animaux, comptant au total respectivement 109 bovins pour la Sarthe, 105 bovins
pour le Morbihan, 85 bovins pour les Vosges, 89 bovins pour la Loire, 41 bovins
pour le Rhône et 60 bovins pour l'Aisne.
Un cas d'encéphalopathie spongiforme bovine détecté en France dans le cadre
du programme de recherche
Paris, le 26 octobre 2000
Il s'agit du 26e cas
détecté dans le cadre du programme de recherche lancé par la France le 8 juin
2000. L'animal atteint est une vache née en décembre 1994 dans un élevage
d'IIle-et-Vilaine.Conformément aux mesures habituelles de police sanitaire, il a
été procédé à l'abattage et à l'incinération de l'ensemble du troupeau dans
lequel avait séjourné l'animal, comptant au total 42 bovins.
Le 26 octobre 2000
Sur Voilà, une
première dépêche sur le rapport de la "BSE Enquiry" publié aujourd'hui à Londres
: "Vache folle: un rapport britannique épingle le gouvernement".
En
anglais on trouve les premières réactions de la
BBC sur Yahoo et même les excuses des anciens
ministres conservateurs.
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Sur la page Documents, en version intégrale, la réaction de la DGCRF en date du 20 octobre suite à l'article de Libération au sujet des traces de farines de viande dans l'alimentation du bétail.
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Ce jeudi 26 octobre, on trouvera trois articles dans Liberation.
le
premier intituké "Les farines animales en état de disgrâce ; Jacques Chirac
s'est dit favorable à leur élimination totale".
Le second est intitulé
"Les protéines végétales, une alternative coûteuse ; La France n'en produit
pas assez pour remplacer les farines animales". Il est signé de Catherine
Coroller.
Enfin, Corinne Bensimon conduit un entretien avec Jeanne
Brugère Picoux qui explique notamment l'intérêt des tests par sondage en
abattoir.
Extrait :
"L'expérience suisse montre que ce système dissuade la
fraude. Ils ont repéré les trois cas en question au cours des premiers mois de
cette campagne, il y a un an et demi. Depuis, ils n'ont rien trouvé. Le contrôle
ESB (encéphalopathie spongiforme bovine) a donc suffi à dissuader les fraudeurs.
Aujourd'hui, un dépistage systématique, qui suppose une logistique et un
investissement énorme, n'apporterait rien de plus."
Dans Le Télégramme, est
publié un entretien de Frédérique Le Gall avec Marcel Van Belle vice-président
du CSD à Bruxelles : « Aucun pays européen ne peut se déclarer indemne de la
vache folle » .
Chimiste, biologiste, nutritionniste et pharmacien le
professeur Marcel Vanbelle est vice-président du comité scientifique directeur
de l'Union européenne. Ce spécialiste belge ancien professeur de l'université de
Louvain a accepté de répondre à nos questions à titre personnel. "
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En ligne sur la page Documents, le communiqué qui fait suite à la Réunion du comité de sécurité sanitaire autour de la politique de lutte contre l'ESB - Paris, le 25 octobre 2000
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Paris va interdire les graisses animales dans l'alimentation animale
annonce Jean Glavany . L'avis de l'AFSSA est en ligne sur le site Web
de l'agence.
Avis en réponse à la saisine du 19
septembre 2000 relative à des projets d'arrêtés fixant les conditions
d'utilisation des graisses d'origine animale dans l'alimentation et la
fabrication d'aliments destinés aux ruminants .
Le 25 octobre 2000
Trois articles en ligne sur le site du Monde, a paraître dans
l'édition datée 26 octobre :
- Celui de Jean-Yves
Nau : « Vache folle » : le gouvernement élargit les mesures de
prévention". "Dépistage de l'ESB chez les animaux destinés à la boucherie,
prochaine interdiction des graisses d'origine bovine, interrogations sur l'usage
des farines animales : l'extension de l'épizootie bouleverse de larges secteurs
de l'agroalimentaire."
Celui de François
Grosrichard : Les éleveurs débattent de l'abattage systématique.
-
et celui de Véronique
Lorelle : Le courage de tester.
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Plusieurs articles sont en ligne ce 25 octobre à lire aujourd'hui même sur le site Web du quotidien breton Le Télégramme.
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Dépistage de l'ESB
Carrefour va dépister sysématiquement l'ESB chez
les abattoirs fournisseurs annonce une dépêche de l'AFP en ligne sur Voilà.
"Glavany
lance un dépistage dans les abattoirs" titre Le Figaro sur un article écrit par
Anne-Marie Revol et Martine Perez, publié dans le Figaro Quotidien du
mercredi 25 octobre.
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Le Président de la République et le Premier Ministre s'expriment au Conseil des ministres au sujet des mesures a prendre en matière de securité alimentaire. Les dépêches AFP sont en ligne sur Voilà.
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Dans Liberation,
une page complete de Corinne Bensimon : Farines animales : l'État se
reveille. Il envisage l'interdiction et promet de multiplier les tests.
Soupcons de prion dans les graisses : elles vont etre retirées de
l'ailimentation bovine.
Le 24 octobre 2000
Le très utile bulletin électronique L'Internaute
parle aujourd'hui de la crise de la viande frauduleuse "Vache folle : le
retour". La "vache folle" fait un retour fracassant sur le devant de la scène
via le rayon d'un hypermarché. Au fait, quels sont les risques pour l'homme
?
Réponse sur le Net. "
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La question des tests
"Les Quinze attendent l'avis de la Commission
sur les tests de dépistage", annonce une dépêche AFP en ligne sur Yahoo dans son dossier agro-alimentaire.
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Fraude à la viande
Un dossier très complet est en ligne ce 24
octobre sur le site Web du journal L'Alsace. Il
est abordé aujourd'hui également dans le quotidien La Meuse,
les Dernières
Nouvelles d'Alsace.
Egalement dans Le Télégramme,
un article d'Yves Drévillon à l'occasion du SIAL mais aussi l'annonce de
l'abattage d'un troupeau où un cas d'ESB a été diagnostiqué en Morbihan. Dans
Ouest
France : "Le boeuf cherche un test systématique" et "Il
a fallu dix jours pour donner l'alerte".
Dans Ouest-france, toujours, les
répecussions sur l'abattoir de la SOVIBA : "Des mesures de chômage technique
partiel sont d'ores et déjà prises. « Nous sommes aujourd'hui victimes, parce
que nous avons bien fait notre travail, déplore Olivier Kriegk, directeur
scientifique de la Cana. Les règles de traçabilité que nous imposons ont permis
de retrouver en vingt-quatre heures les viandes incriminées dans tous les
magasins. »
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La une et 3 pages de Libération daté du mardi 24 octobre sur les farines, les
tests, la fraude .... plus l'éditorial du quotidien et l'excellente mise au
point de Corinne
Bensimon sous le titre "Comment en finir avec les déchets animaux dans
les auges ?" ... vous trouverez tout ça dans vos kiosques ou sur le site Web
du journal.
Ce soir à 19h 15, Jeanne Brugère-Picoux est au "Téléphone Sonne",
l'émission de France Inter avec M. Scherrer, président de l'ANIA (les
industriels de l'agro-alimentaire) et partisan résolu de l'extension des tests
de dépistage.
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La fraude à la viande : en page Documents le communiqué de la FNSEA
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Fraude sur la viande (suite)
Le communiqué de la FNSEA est en
ligne sur Voilà, ainsi que la position des bouchers de l'Eure.
La FDSEA du Finistère se
prononce également, ainsi que Conso-France, un regroupement
d'association de consommateurs qui fait 10 propositions à M. Patriat,
secrétaire d'Etat à la consommation.
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La chambre d'Agriculture du département de la Loire a signalé à l'AFP que deux troupeaux avaient été abattus dans ce département à la suite d'un cas d'ESB détecté dans l'un d'eux.
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L'AFP signale un premier
cas d'ESB dans les Vosges.
La FDSEA de ce département saisit le
Tribunal au nom de l'éleveur concerné.
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Fraude à la viande
Ce 23 octobre, on trouvera la réaction de
l'abattoir SOVIBA sur son site Web.
Les réactions de Carrefour sont également en ligne sous la
rubrique "viandes bovines " de son site. Le groupe annonce que "Dès le samedi,
nous créons une cellule d'urgence et informons nos clients qu'ils peuvent
dialoguer avec des spécialistes qui sont à leur disposition pour répondre à
leurs questions au numéro 0805 90 80 70 ou par courriel : informations@portail.carrefour.fr".
La liste de tous les magasins concernés est mentionnée sur cette page.
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Sur la vente frauduleuse de viande on peut lire dans Le
Monde l'article de Jean-Yves Nau daté du 24 octobre :
Extrait
:
Outre qu’elle permet de craindre que des animaux malades aient pu, ces
dernières années, être introduits de la sorte dans la chaîne alimentaire
humaine, la découverte de cette tentative frauduleuse a permis d’ouvrir le
dossier du dépistage systématique de l’ESB chez tous les bovins de plus de
vingt-quatre mois conduits à l’abattoir. La mise en place d’une telle mesure,
demandée depuis plusieurs semaines déjà par la Confédération paysanne,
soulèverait en pratique de nombreuses difficultés techniques. La majorité des
spécialistes de la lutte contre l’ESB estiment, pour leur part, que le degré de
fiabilité des tests de dépistage rapide actuellement disponibles ne permet pas
d’envisager dès maintenant un usage systématique qui n’apporterait qu’une fausse
garantie de securité et Jean Glavany, ministre de l’agriculture, partage
pleinement cette analyse."
D'autres informations sous forme de dépêches
d'agence sur Yahoo :
Carrefour se porte partie civile et des précisions sur l'enquête vétérinaire par
Marc Parrad (Reuters) ; un communiqué des Verts ; les tests
systématiques : une fausse sécurité pour Jean Glavany ;
l'évènement vu de
Grande-Bretagne, et en anglais.
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En ligne sur le site du journal Le Monde, un
article qui annonce que "Le gouvernement britannique a approuvé une aide de
plusieurs millions de livres destinée aux victimes de la forme humaine de la
maladie de la vache folle, la maladie de Creutzfeldt Jakob".
Sur le même
sujet on trouve, en anglais, un article du Guardian
britannique.
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En ligne ce 23 octobre, sur le site du Télégramme,"Vache
folle : deux négociants écroués".
"Un négociant-exploitant de
l'Eure et son fils ont été mis en examen et écroués, hier soir, dans le cadre
d'une enquête sur la commercialisation d’une tonne de viande suspecte, issue
d'un troupeau dont l'un des animaux était atteint de la maladie de la "vache
folle"."
Sur le même site Web, un reportage sur le laboratoire de la DGCCRF
de Rennes dont on a parlé à propos de l'analyse des traces de farines de viande
dans l'alimentation du bétail :
"A l’heure où l’opinion est de plus en plus
sensible à ce que l’on trouve dans les assiettes, le laboratoire de la DGCCRF
(Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression
des fraudes), installé à Rennes, est très sollicité."
Les réactions
:
Toutes les réactions sont en ligne sur les dépêches de l'AFP sur Voilà et
en particulier celles de Mme
Nicoli (UFC-Que Choisir ?), la Fédération nationale bovine, le Groupe Carrefour, José Bové, l'abattoir SOVIBA, la compagne du négociant mis en
cause, Pierre Chevalier
(FNB), ainsi que l'analyse de l'AFP sous
le titre "Viande suspecte: les consommateurs s'inquiètent, le gouvernement
rassure".
Dans Libération, on trouvera l'article de Charlotte Rotman qui retrace toute l'histoire et annonce l'incarcération du négociant et de son fils. Deux numéros d'appel sont mis en place pour les clients des magasins du groupe Carrefour où la viande suspecte aurait pu être écoulée : 0145510538 et 0805908070. L'article conclut en rapportant la position de Victor Scherrer (ANIA) qui "entend également exiger la mise au point d'un test sytématique de l'ESB" (!!!!).
Dans Le Monde daté des 22 et 23 octobre, Victor Scherrer, qui est aussi président du Salon international de l'alimentation, qui se tient en ce moment à Villepinte, déclare : "Nous allons exiger la mise en place d'un programme de sécurité de l'alimentation animale" (!!!).
L'affaire est également abordée par la Dépêche du Midi, les Dernières Nouvelles d'Alsace, RTL-Info avec une analyse de Virginie Garin. Ces articles sont en ligne ce 23 octobre, mais il n'est pas sur qu'ils restent accessibles plus longtemps.
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La question des farines.
La réaction de la Direction générale de
la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) sur
une dépêche Reuters en ligne sur Yahoo () et une dépêche
AFP.
Extrait
:
"La DGCCRF précise se fonder sur un avis de 1998 du Comité scientifique
directeur européen à Bruxelles, autorisant dans les farines végétales des
niveaux de contamination allant jusqu'à 0,5%. Dans un communiqué publié vendredi
soir, la DGCCRF explique que ce pourcentage correspond à une "marge d'erreur"
dans la méthode de prélèvement et d'analyse, qui a "amène à considérer que seuls
les résultats révelant une présence supérieure à 0,1% de fragments d'os - soit
0,3% de farine de viande - sont systématiquement transmis à l'autorité
judiciaire".
Le 20 octobre 2000
Bientôt à la télévision sur M6 : Soirée spéciale présentée par Bernard
de La Villardière, proposée par Pascal Leibovici, Bernard de La Villardière et
Aymar du Chatenet - lundi 6 novembre à 20h50
Le communiqué de presse présente
l'émission de cette façon :
"Vache folle : sommes-nous déjà empoisonnés
?
Alerte sur la vache folle ! Les cas d'animaux atteints se multiplient
en France. La progression de la maladie chez l'homme est alarmante en
Grande-Bretagne. S'agit-il d'une épidémie ? Faut-il désormais avoir peur de
manger de la viande ? Les professionnels européens de la viande bovine ont-ils
sciemment joué avec notre santé ? Quelle est la responsabilité des autorités
sanitaires françaises ? Toutes les précautions ont-elles été prises ?
Trafic
de viande, laxisme et négligences : nous avons mené l'enquête sur ce nouveau
scandale..."
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La question des farines animales soulevée par Corinne Bensimon dans
Libération suscite de nombreuses réactions reprises dans des dépêches de
l'AFP en ligne sur Voilà :
- M.
Patriat, le nouveau secrétaire d'État aux PME et à la consommation ;
- Mme Lienemann, députée européenne
;
- les Verts ;
- la CLCV.
A lire également, sur
le site Web de l'Express, un article -
rédigé antérieurement- , intitulé "Vache folle: encombrants déchets".
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Corinne Bensimon revient dans Libération du 20 octobre sur la
"tolérance" en matière de farines animales dans l'alimentation du bétail.
Son article est en ligne
sur le site Web du quotidien.
Les revues de presse radiophoniques
reprennent cet article ce matin et Marylise Lebranchu, toute nouvelle ministre
de la Justice, a été interrogée dans ce cadre sur France-Inter ce matin. Cette
revue de presse de
France-Inter peut être écoutée sur le site Web de Radio-France
----------
La Grande-Bretagne retire un vaccin présentant des risques très
minimes de contamination du nouveau variant de la MCJ, repercutent ce 20 octobre
tous les médias francais.La France n'est pas directement concernée, semble-t-il,
ce vaccin n'y étant pas commercialisé. Pour se faire une opinion, les dépêches
sont en ligne, en français sur Voilà et en anglais sur Yahoo.
Dès que nous
disposerons d'une analyse plus fouillée de cette information nous en feront état
ici même.
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Le SNIA rappelle les mesures de précaution (18 octobre 2000) : c'est
en page Documents
Le 18 octobre 2000
Les derniers cas d'ESB : communiqués officiels du 17 octobre
Ces
derniers cas ont déja été annoncés sur cette page à partir des dépêches
d'agence. Mais les précisions du Ministère ne sont pas inutiles à rappeler
:
1. Sept cas d'encéphalopathie spongiforme bovine détectés en France dans
le cadre du programme de recherche
Il s'agit des 19e, 20e, 21e, 22e,
23e, 24e et 25e cas détectés dans le cadre du programme de recherche lancé par
la France le 8 juin 2000.
Les animaux atteints sont des vaches
respectivement nées en février 1995 dans un élevage de Vendée, en octobre 1995
dans un élevage du Maine et Loire, en septembre 1994 dans un élevage de Loire
Atlantique, en août 1993 dans un élevage de la Manche, en février 1988 dans un
élevage du Finistère, en juillet 1994 dans un élevage du Finistère et en juillet
1995 dans un élevage du Morbihan.
Conformément aux mesures habituelles de
police sanitaire, il a été procédé à l'abattage et à l'incinération de
l'ensemble des troupeaux dans lesquels avaient séjourné les animaux, comptant au
total 200 bovins pour la Vendée, 177 bovins pour le Maine et Loire, 68 bovins
pour la Loire Atlantique, 73 bovins pour la Manche, 141 bovins et 119 bovins
pour les élevages du Finistère et 60 bovins pour le Morbihan.
2. Deux cas
d'encéphalopathie spongiforme bovine détectés en France dans le cadre du réseau
national d'épidémiosurveillance
Le réseau national
d'épidémiosurveillance clinique de l'encéphalopathie spongiforme bovine a décelé
deux cas sur deux bovins du département des Côtes-d'Armor.
Il s'agit des 45e
et 46e cas mis en évidence en 2000 dans notre pays, pour un cheptel d'environ 21
millions de têtes.
Les animaux atteints sont une vache née en juillet 1994
et une vache née en octobre 1995 dans deux élevages des Côtes-d'Armor.
Conformément aux mesures habituelles de police sanitaire, il a été procédé à
l'abattage et à l'incinération de l'ensemble des troupeaux dans lesquels avaient
séjourné les animaux, comptant au total respectivement 158 et 71 bovins pour ces
deux élevages des Côtes-d'Armor.
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Les ministères de l'Agriculture, de la Santé et de la Consommation organisent
les États généraux de
l'alimentation qui "poursuivent un objectif de dialogue et d'information
pour :
- favoriser le débat et l'expression des interrogations du grand
public sur le sujet de leur alimentation ;
- permettre que s'expriment des
lignes de force sur l'avenir de l'alimentation ;
- favoriser
l'élaboration d'une approche individuelle et collective du risque et du principe
de précaution au sein des débats et des communications ;
- permettre une
meilleure lisibilité des mesures mises en place pour préserver la santé publique
et garantir la qualité des aliments.
Avant les assises parisiennes, se
tiennent des rencontres décentralisées. Les dates à retenir :
Lyon : lundi 13
novembre à La cité internationale
Lille : mardi 14 novembre au Grand Palais
Nantes : mercredi 15 novembre à la Cité des congrès
Toulouse : mardi
21novembre au Centre des congrès du parc Baudis
Marseille : jeudi 23
novembre au Centre des congrès
Pour y participer, on peut s'inscire sur le
site des États
généraux de l'alimentation.
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Agrisalon rapporte que le
ministre de l'Agriculture envisage de mettre en place un régime fiscal
particulier pour les éleveurs dont le troupeau a été abattu à la suite de la
détection d'un cas d'ESB de façon à ne pas les imposer sur les indemnités reçues
après l'abattage.
Cette déclaration a été faite à l'occasion de la visite
rendue à un agriculture du Maine-et-Loire dont le troupeau a été abattu le
week-end dernier, comme en rend compte une dépêche de l'AFP en ligne sur Voilà.
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Le service de presse de l'INRA a mis en
ligne sur le site Web de l'INRA un dossier intitulé : Les ESST et les
prions : les travaux de recherche à l'INRA, les résultats.
Sur chacun des
thèmes vous pourrez trouver sur ce site un fiche precisant le contenu des
travaux et les coordonnées des chercheurs qui y travaillent.
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A consulter sur le site du Palais de la Découverte, un petit dossier sur l'ESB et en particulier une évocation de la question de l'abattage des troupeaux où un cas a été diagnostiqué. C'est en ligne sur le Web du Palais de la Découverte.
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C'est en ligne ce 19 octobre sur le site de RTL, l'enquête de Virginie Garin intitulée : "Ces enquêtes qui n'aboutissent pas". Sa conclusion à propos de la "tolérance" en matière de farines animales dans les aliments du betail : "La répression des fraudes n'engage pas de poursuites quand les traces sont trop faibles, car explique-t-elle, les analyses ne sont pas assez fiables. Pourtant la tolérance qu'elle invoque n'existe dans aucun texte: la loi interdit totalement les farines animales dans l'alimentation des bovins."
Le 16 octobre 2000
En direct de la liste ESB, un message de Karin Irgens
(Karin.Irgens@dyrehelsetilsynet.no),
une analyse personnelle de la réglementation des gélatines qui n'engage
qu'elle-même et non son institution, en ligne sur la page Documents.
La Dépêche du Midi rend compte de la réunion des
responsables des services vétérinaires européens qui se tenait à Albi la semaine
dernière.« La commission a élaboré un grand projet de règlement qui harmonise
tout dans un même texte. Nous approchons d'un accord. Nous espérons le faire
progresser sous la présidence française », avance Bernard Vallat. [...] La
France, qui vient de se prononcer pour l'interdiction des boyaux de bovins,
espère bien voir cette mesure étendue très bientôt à ses voisins européens". La
version intégrale de cet article de Béatrice Dilliès est en ligne sur le site de
La Dépêche du Midi.
Pour prendre la mesure des conséquences de l'interdiction des intestins pour les productions charcutières régionales, on peut consulter le très intéressant dossier "Vache Folle" du quotidien toulousain La dépêche du Midi, en ligne sur son site Web.
Sur le site du ministère de l'Agriculture, les statistiques du suivi de l'ESB
sont toujours mises a jour ; au 10 septembre, elles font état du 18e
"cas Prionics" découvert en Morbihan et du 44e cas clinique de
l'année 2000 découvert en Côtes -d'Armor.
Sur le site on trouvera aussi la
plaquette diffusée auprès des éleveurs. Elle s'appelle : "Programme de
recherche ESB : les questions que vous vous posez". C'est à lire sur le site
Web du ministère.
C'est à lire, sur le site de l'AFSSA, une note signée Martin Hirsch, directeur de l'agence, intitulée : "Enjeux liés à l'eventualite de la présence de l'agent de l'ESB chez les ovins." En ligne au format pdf sur le site de l'Agence, elle est complétée par une note de Marc Savey datée du 28 juillet sur le dispositif francais de surveillance de la Tremblante.
Un troupeau abattu dans la Manche après un nouveau cas de vache folle signale ce dimanche l'AFP par une dépêche en ligne sur Yahoo. Il s'agit d'un cas découvert dans le cadre de la campagne de dépistage. Des précisions seront données dès la publication du communiqué officiel du ministère de l'Agriculture.
Les répercussions de l'interdiction des intestins en Alsace. Selon les Dernières Nouvelles d'Alsace, les DNA, en Alsace "les charcutiers ont néanmoins recours, pour des questions de calibre, aux intestins de boeufs pour fabriquer trois produits phare : le cervelas, la saucisse de viande et la saucisse de foie." [...] "La saucisse de viande et les cervelas sont d'abord fumés avant d'être cuits. Les boyaux naturels laissent passer la fumée mais elle ne traverse pas les boyaux artificiels », explique M. Kraft" un responsable professionnel alsacien. L'article est en ligne sur le site des DNA.
Sous le titre "Le filet de sécurité sanitaire contre le risque de la vache folle se resserre" datée de Paris, le 14 octobre, l'AFP évoque les conséquences de l'interdiction des boyaux pour la charcuterie française. On y apprend par exemple que "Saucisses et saucissons secs confectionnés avec des boyaux de porcs ou de moutons ne sont pas concernés. Au total, moins de 2% de la production charcutière française, soit 15 000 tonnes, est enrobée d'intestins de bovins, selon la Fédération des industriels charcutiers, traiteurs et transformateurs de viandes (FICT)." La dépêche est en ligne sur Yahoo.
Le 13 octobre 2000
C'est en ligne en ce moment mais peut-être plus pour longtemps : un dossier du quotidien l'Humanité daté du 12 octobre sur l'interdiction des intestins, avec un long entretien avec Mme Brugère-Picoux. A lire tout de suite !
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En ligne sur Voilà une
dépêche de l'AFP datée du 12 octobre évoque une prise de position des chefs de
service vétérinaire pour une harmonisation de la réglementation d'ici décembre
pour lutter contre l'ESB.
Un extrait de cette dépêche :
"Les chefs de
service vétérinaire de l'Union européenne, réunis en congrès à Albi (Tarn), ont
préconisé jeudi l'adoption d'une réglementation harmonisée au sein des Quinze
afin "d'éradiquer" la maladie de la vache folle avant la fin de l'année, sous la
présidence française de l'UE." la suite est en ligne sur Voilà.
Le 12 octobre 2000
Les dépêches d'agence nous annoncent très rapidement les nouveaux cas d'ESB. Toutefois il n'est pas inutile de faire état également du communiqué officiel du ministère de l'Agriculture qui permet de confirmer et de préciser les informations des agences. Bien sûr, il faut faire très attention à ne pas cumuler ces deux sources d'informations, mais seulement à les comparer.
Deux cas d'encéphalopathie spongiforme bovine détectés en France dans
le cadre du réseau national d'épidémiosurveillance - Paris, le 10 octobre 20 00
h.
Le réseau national d'épidémiosurveillance clinique de l'encéphalopathie
spongiforme bovine a décelé deux cas sur deux bovins des départements de la
Haute-Vienne et des Côtes-d'Armor. Il s'agit des 43e et
44e cas mis en évidence en 2000 dans notre pays, [..] . Les animaux
atteints sont une vache née en janvier 1996 dans un élevage de la Haute-Vienne
et une vache née en août 1995 dans un élevage des Côtes-d'Armor. [...] il a été
procédé à l'abattage et à l'incinération de l'ensemble des troupeaux dans
lesquels avaient séjourné les animaux, comptant au total respectivement 85
bovins pour la Haute-Vienne et 71 bovins pour les Côtes-d'Armor.
Cinq cas d'encéphalopathie spongiforme bovine détectés en France dans
le cadre du programme de recherche - Paris, le 10 octobre 2000
Il s'agit des
14e, 15e, 16e, 17e et 18e
cas détectés dans le cadre du programme de recherche lancé par la France le 8
juin 2000. Les animaux atteints sont des vaches respectivement nées en avril
1994 dans un élevage de Vendée, en janvier 1994 dans un élevage de la Sarthe, en
août 1994 dans un élevage de la Mayenne et en janvier 1994 dans les élevages de
l'Orne et du Morbihan. [...] il a été procédé à l'abattage et à l'incinération
de l'ensemble des troupeaux dans lesquels avaient séjourné les animaux, comptant
au total 229 bovins pour la Vendée, 72 bovins pour la Sarthe, 116 bovins pour la
Mayenne, 9 bovins pour l'Orne et 52 bovins pour le Morbihan.
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Interdiction des intestins : le communiqué officiel signé par
le secrétariat d'État à la Santé et aux Handicapés, le ministère de
l'Agriculture et de la Pêche, le secrétariat d'État aux Petites et Moyennes
Entreprises au Commerce, à l'Artisanat et à la Consommation.
Le gouvernement
décide le retrait de l'ensemble des intestins des bovins dans la chaîne
alimentaire - Paris, le 11 octobre 2000.
Le gouvernement a décidé d'interdire
la mise à la consommation des intestins de bovins. Cette décision fait suite à
l'avis de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) du 4
octobre, qui recommande d'exclure l'ensemble des intestins des bovins des
chaînes alimentaires humaine et animale. L'AFSSA souligne que malgré l'absence
d'éléments expérimentaux publiés à ce jour établissant l'infectiosité dans
d'autres segments de l'intestin de bovin que l'iléon distal déjà interdit,
l'ensemble de l'intestin peut être considéré comme à risque chez les animaux qui
seraient en incubation d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB).
Avant de
prendre cette décision, qui va au-delà du dispositif communautaire adopté au
mois de juillet 2000, le gouvernement avait souhaité que l'AFSSA procède à
l'évaluation d'un procédé potentiel de sécurisation des intestins : le
délimonage.
Au terme de son étude, l'AFSSA considère que l'efficacité de ce
procédé ne peut pas être considérée comme une alternative apportant une garantie
équivalente à une mesure de retrait de tout l'intestin. Les arrêtés en cours de
préparation complèteront les dispositions instaurées par les arrêtés du 10
juillet 2000 visant au retrait du seul iléon des bovins.
En parallèle, le
gouvernement étudie les conséquences économiques et sociales de ces mesures avec
les professionnels concernés, et plus particulièrement les entreprises
spécialisées du secteur de la boyauderie.
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En ligne sur Yahoo , un article paru dans le quotidien Les Echos du 11 octobre 2000 où il est écrit qu'un "million de vaches ont contracté l'encéphalopathie spongiforme en Grande-Bretagne entre 1975 et 1995 et 750 000 d'entre elles sont passées dans la chaîne alimentaire, affirme la Food Standard Agency, l'Agence de sécurité alimentaire britannique, créée en avril dernier. Ces chiffres, jugés "stupéfiants" par Gérard Pascal, président du Comité scientifique directeur de l'Union européenne, figurent dans un rapport commandé par le Premier ministre Tony Blair pour mieux apprécier les mesures de lutte contre l'ESB actuellement en vigueur Outre-Manche." La suite est en ligne sur Yahoo.
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Daté du 11 octobre 2000, l'avis de l'AFSSA sur le risque spécifique des différents segments de l'intestin des bovins au regard d'une potentielle transmission de l'agent de l'ESB à l'homme est en ligne sur le site Web de l'agence.
Dans Libération, Corinne Bensimon écrit un article sous le titre : L'andouille fait son deuil du boeuf. C'est en ligne sur le site de Libération.
Il est également analysé par Jean-Yves Nau dans Le Monde daté du 12 octobre.
Le sujet est également abordé sur le site du Figaro, sous le titre "La France interdit les intestins bovins" en ligne ce jeudi 12 octobre. Ou on peut y lire notamment ceci : "Les industriels de la charcuterie, qui redoutent depuis plusieurs mois le retrait de tout l'intestin de la chaîne alimentaire, ont déjà mis en garde le gouvernement contre les conséquences d'une telle mesure pour leur secteur, mais aussi pour celui de l'équarrissage."
C'est en ligne également, ce jeudi 12 octobre, sur le site du Télégramme qui écrit : "Vache folle. Les boyaux bovins proscrits dans la charcuterie. Le gouvernement a annoncé hier qu'il allait suivre l'avis de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) recommandant de ne plus autoriser les boyaux de bovins dans la fabrication de certaines charcuteries de gros calibre, et notamment des andouilles. Les fabricants devront remplacer leurs enveloppes soit par des boyaux synthétiques, soit par des intestins de bovins importés de pays déclarés indemnes de la maladie de la vache folle (Amérique latine notamment), soit par des boyaux d'autres animaux. Quelque 15 000 tonnes de charcuterie sont concernées, ce qui ne représente toutefois que 2 % de la production française. Le ministre de l'Agriculture Jean Glavany a indiqué qu'il s'agissait là de mesures préventives qui seront levées quand les incertitudes auront été effacées."
Le 10 octobre 2000
C'est à lire dans Le Monde du 11 octobre 2000 : un entretien de Jean-Yves Nau avec Jean Glavany, ministre de l'Agriculture. Sous le titre "Pourquoi la France maintient l'embargo sur le boeuf britannique", "le ministre de l'Agriculture, Jean Glavany, s'inquiète de l'évolution de l'épidémie outre-Manche.Un an après le refus français de lever l'interdiction visant la viande bovine anglaise, il estime que l'augmentation du nombre de cas décelés en France renforce sa position."
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Meuh à tous ! nous meugle Pâquerette, vedette de Vac'mag, dont la livraison d'octobre nous présente une magnifique Hongroise, vache du mois, entre autres. Avec un agenda des évènements "vaches" du mois d'octobre et, en "dossiers", une compilation des plus beaux enregistrements de meuglements.
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Agri@gro Veille (Quotidien de Agrisalon.com) et Le Télégramme annoncent un nouveau cas d'ESB dans le Morbihan.Il s'agit d'un cas detecte avec le test Prionics qui s'ajoute aux deux cas cliniques détectés jusqu'à présent dans ce département. L'article est en ligne sur le site du quotidien breton ce 10octobre 2000 seulement.
Le 9 octobre 2000
C'est en ligne ce 9 octobre (pas un jour de plus) sur le site Web du quotidien Ouest-France : un article de Philippe Lemoine titré "Christine passe son dimanche à l'abattoir". Christine est DSV en Vendée ou un nouveau cas d'ESB vient d'être détecté. A lire de toute urgence.
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Un nouveau cas d'ESB a été détecté en Vendée dans un troupeau de race parthenaise d'environ 200 bêtes a annoncé dimanche la préfecture de Vendée. La dépêche AFP qui donne cette information est en ligne sur Voilà. Ce cas a été détecté dans le cadre de la campagne de dépistage avec le test Prionics.
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Le dernier rapport d'étape sur l'ESB en Grande-Bretagne, du ministère britannique de l'Agriculture, daté de juin 2000 fournit, entre autres choses, des informations sur les pays qui achètent des produits bovins britanniques et ceux qui, comme la France, persévèrent dans l'embargo. C'est en ligne et bien sûr en Anglais.
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L'AFP annonce, ce 8 octobre, qu'un nouveau cas d'ESB a été découvert dans la Sarthe, au sein d'un troupeau de 71 bovins qui devait être abattu ce week-end. La depeche est en ligne sur Voilà . Il s'agit d'un cas découvert, comme en Vendée, dans le cadre du programme de dépistage.
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Dans la revue britannique The
Lancet, est publié cette semaine un article intitulé : Variant
Creutzfeldt-Jakob disease in UK children: a national surveillance study
signé par C.M. Verity, A. Nicoll, R.G. Will, G. Devereux, L .Stellitano.
Jean-Yves Nau analysait cet article dans Le Monde daté du 7 octobre.
Il met l'accent sur les interrogations quant a la durée d'incubation de la
nouvelle forme de la MCJ que soulèvent les 3 cas d'adolescents de moins de 16
ans décédes de cette maladie en Grande-Bretagne en 1999 ainsi que sur les
circonstances de leur contamination.
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Le Monde de l'éducation d'octobre 2000 commence la publication d'un dossier sur "La recherche française sur la piste de la "vache folle" - Branle-bas de combat dans les laboratoires - Que sait-on de l'épidémie de la "vache folle" ? Pas grand chose. A part que le pire est encore à venir. Devant l'urgence, les chercheurs sont en première ligne. Premier article d'une enquête en trois volets..." de Luc Bronner. De courts extraits sont en ligne sur le site du mensuel en vente dans tous les kiosques.
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Un visite régulière indispensable : après la précieuse carte interactive, la nouvelle carte animée de l'ESB en France mise au point par Pierre Lavie.
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L'AFP signalait le 6 octobre que "Le tribunal correctionnel de Cusset (Allier) a relaxé vendredi un fabricant d'aliments pour bétail poursuivi à la suite de la découverte de traces de farine animale dans des granulés pour bovins commercialisés par son entreprise." C'est à lire sur Voilà.
Le 6 octobre 2000
A lire dans Le Monde
Le Parlement européen a voté pour un
système d'alimentation animale plus transparent ; les lobbys agroalimentaires,
déçus, vont s'adresser aux ministres. Des propositions de directives
relatives à la sécurité alimentaire ont été votées, mercredi 4 octobre, par le
Parlement européen. Ces textes visent à améliorer le système d'alimentation
animale, pour le rendre plus transparent et plus sain, notamment grâce à
l'étiquetage des « aliments composés » donnés aux bêtes d'élevage. L'action des
lobbys agroalimentaires est mise en cause par des députés.
C'est un article
signé de Rafaële
Rivais, envoyée spéciale du Monde, paru dans le numéro du vendredi 6
octobre, en ligne sur le site Web du quotidien.
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Vache folle dans le Doubs, l'éleveur et la FDSEA veulent porter plainte, annonce Agrisalon.
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Le 5 octobre 2000
Un cas de vache folle décelé en Limousin, annonce l'AFP le 5 octobre 2000. Le préfecture de la Haute-Vienne a annoncé que ce cas avait été diagnostiqué dans un troupeau de vaches laitières Prim Holstein de 86 animaux qui sera prochainement abattu. A lire sur Voilà.
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Deux nouveaux cas d'ESB en Suisse, signale une dépêche AP en ligne sur Yahoo : "Le premier [...] est un ''cas clinique'' mis au jour grâce aux méthodes de dépistage appliquées à l'échelon international. En revanche, le second a été découvert [...] par le programme de surveillance ''UP 2000'' et diagnostiqué par un test de la société zurichoise Prionics."
Le 3 octobre 2000
Ah, la vache !... De l'escargot à la vache : une exposition originale,
unique et de haut de niveau qui mettra à l'honneur la vache, "une vache qui n'a
de folie que celle de vous distraire un brin". Invités : une cinquantaine
d'artistes de plume, de crayon, de pinceau, qui ont vite pris du poil de la
bête. Du 21-10-2000 au 05-11-2000 à la Ferme des Tilleuls à Havelange - Condroz
- Belgique de 10 à 18 h.
Contact : helicon@wanadoo.be
Et revenons à nos
moutons...
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En direct de la liste ESB, un message de Laurent Berthod (laurent.berthod@wanadoo.fr) présente les réactions des organisations professionnelles agricoles locales à propos du cas d'ESB qui a été diagnostiqué récemment dans la département du Rhône. C'est à lire sur la page Documents.
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Les derniers cas d'ESB en France (communiqués officiels de la DGAL
datés du 2 octobre 2000)
- Trois cas d'encéphalopathie spongiforme bovine
détectés en France dans le cadre du programme de recherche Il s'agit des
11e, 12e et 13ecas détectés dans le cadre du
programme de recherche lancé par la France le 8 juin 2000. Les animaux atteints
sont des vaches respectivement nées en novembre 1994 dans un élevage de la
Manche, en décembre 1993 dans un élevage du Maine et Loire et en août 1993 dans
un élevage de Vendée. Conformément aux mesures habituelles de police sanitaire,
il a été procédé à l'abattage et à l'incinération de l'ensemble des troupeaux
dans lesquels avaient séjourné les animaux, comptant au total 41 bovins pour la
Manche, 128 bovins pour le Maine et Loire et 636 bovins pour la Vendée.
-
Trois cas d'encéphalopathie spongiforme bovine dans les départements de
Côtes-d'Armor, du Finistère et du Doubs. Le réseau national
d'épidémiosurveillance clinique de l'encéphalopathie spongiforme bovine a décelé
trois cas sur trois bovins des département de Côtes d'Armor, du Finistère et du
Doubs. Il s'agit des 40e,41e et 42e cas mis en
évidence en 2000 dans notre pays, pour un cheptel d'environ 21 millions de
têtes. Les animaux atteints sont une vache née en novembre 1994 dans un élevage
de Côtes d'Armor, une vache née en novembre 1991 dans un élevage du Finistère et
une vache née en septembre 1995 dans un élevage du Doubs. Conformément aux
mesures habituelles de police sanitaire, il a été procédé à l'abattage et à
l'incinération de l'ensemble des troupeaux dans lesquels avaient séjourné les
animaux, comptant au total respectivement 113 bovins pour la Côtes d'Armor, 102
bovins pour le Finistère et 158 bovins pour le Doubs.
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En ligne ce 3 octobre sur le site du Télégramme un article qui rend compte d'une déclaration de Jean Glavany à Quimper : "Le dispositif de sécurité alimentaire et notamment l'abattage systématique des troupeaux ne sera ni levé, ni amoindri", a déclaré, hier à Quimper, le ministre de l'Agriculture et de la Pêche Jean Glavany qui inaugurait le nouveau laboratoire départemental vétérinaire spécialisé, l’un des trois agréés en France pour pratiquer les tests rapides de détection de l’ESB."
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A lire sur le site Web de Libération en date du 3 octobre : "Thérapie de groupe pour les éleveurs de troupeaux abattus. Six nouveaux cas de vache folle depuis le 25 septembre" par Nicolas de la Casinière et "Maladie de la vache folle: vers un procès outre-Manche ? Le rapport déterminant les responsabilités des pouvoirs publics ne sera pas rendu avant le 26 octobre", par Christophe Boltanski.
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Le cas du Nord : communiqué officiel de la DGAL (29 septembre
2000)
Le réseau national d'épidémiosurveillance clinique de l'encéphalopathie
spongiforme bovine a décelé un cas sur un bovin du département du Nord. Il
s'agit du 39e cas mis en évidence en 2000 dans notre pays, pour un
cheptel d'environ 21 millions de têtes. L'animal atteint est une vache née en
mars 1995. Conformément aux mesures habituelles de police sanitaire, il a été
procédé à l'abattage et à l'incinération de l'ensemble des troupeaux dans
lesquels avait séjourné l'animal, comptant au total 27 bovins.
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Un colloque de suivi du Programme national de recherche sur les ESST et les prions (17-18 octobre 2000) est organisé par le ministère de la Recherche, le ministère de l'Agriculture et de la Pêche, le secrétariat d'Etat à la Santé, ainsi que l'AFSSA, le CEA, le CNRS, l'INRA et l'INSERM. Le programme complet est en ligne sur le "serveur Prion".
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Toujours et encore sur Yahoo, sous le titre "Le prion, moteur de l'évolution ?", l'annonce d'un article de la revue scientifique Nature paru cette semaine.
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Premier cas de vache folle dans le Doubs, annonce Yahoo. ( Cet animal a été découvert en Bretagne mais il est originaire du Doubs).
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Le rapport de la grande enquête britannique sur l'origine et la gestion de la crise de l'ESB est publié à Londres ce lundi 2 septembre. Une dépêche sur cette annonce est à lire sur Yahoo
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Sur Yahoo, une dépêche rend compte de la conférence de presse du directeur des Services vétérinaires du département du Nord à propos du cas découvert en abattoir dans ce département. Ce même DSV annonce qu'un autre cas d'ESB y est en cours d'examen.
Le 28 septembre 2000
Un cas de vache folle détecté dans un abattoir du Pas-de-Calais, annonce-t-on sur Yahoo .
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Le quotidien de l'agroalimentaire Les Marchés publie dans son édition du jeudi 28 septembre l'annonce faite par Catherine Geslain-Laneel (la nouvelle directrice de la DGAL) d'un prochain décrêt interdisant l'emploi de tous les intestins de bovins nés avant le 1er mai 1999. On attend également l'interdiction des "graisses animales issues du traitement de co-produits (matières a bas risques) pour l'alimentation des ruminants."
Le 28 septembre 2000
La Cité des sciences et de l'industrie (La Villette) organise un débat le
samedi 14 octobre, de 15 h à 16 16 h 30 sur "La maladie des vaches folles
: comment gérer l'incertitude scientifique ?" avec la participation
annoncée de :
Gérard Pascal (CSD, Bruxelles)
Thierry Baron
(AFSSA)
Jean-Yves Le Déaut (député )
Claude Fischler
(sociologue)
Marie-Jeanne Husset ( 60 millions de consommateurs)
Patrice
Villedieu (Confédération paysanne)
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Dans Le Monde du 27 septembre, l'article de J.-Y. Nau est consacré à l'avis du Comite scientifique directeur de Bruxelles sur l'abattage total ou selectif des troupeaux où un cas d'ESB a été détecté. C'est en ligne sur le site du journal sous le titre : "« Vache folle » : les experts européens hostiles à l'abattage systématique des troupeaux"
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Un nouveau cas d'ESB a été détecté en Vendée, "630 charolais vont être abattus" annonce une dépêche AFP du 26 septembre, en ligne sur Voilà.
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Communiqué officiel sur le cas du Rhône.
Un cas d'encéphalopathie
spongiforme bovine dans le département du Rhône dans le cadre du réseau national
d'épidémiosurveillance - Paris, le 26 septembre 2000 (Direction générale de
l'alimentation). Le réseau national d'épidémiosurveillance clinique de
l'encéphalopathie spongiforme bovine a décelé un cas sur un bovin du département
du Rhône. Il s'agit du 38e cas mis en évidence en 2000 dans notre
pays [...]. L 'animal atteint est une vache née en août 1995. [...] il a été
procédé à l'abattage et à l'incinération de l'ensemble du troupeau dans lequel
avait séjourné l'animal, comptant au total 30 bovins.
Le 26 septembre 2000
En ligne sur le site de l'AFSSA, au format pdf, le communiqué n°2 sur la campagne de dépistage de l'ESB.
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Un communiqué de presse en français fait suite à la dernière réunion du Comité scientifique directeur européen. Il est intitulé : "Les scientifiques de l'UE se prononcent sur l'abattage dans le cadre de la lutte contre l'ESB et analysent les recherches récentes sur la maladie". Il est en ligne sur Europa.
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J. Braakman, journaliste aux Pays-Bas, tient à jour un précieux site d'information
statistique sur l'ESB en Europe.
Mais on trouve également sur sa page
Web des informations intéressantes (en Anglais) comme cette annonce que la
société Biolabs a
réalisé un investissement d'1 million de dollars dans un laboratoire consacré à
la mise au point de tests pour diagnostiquer les maladies à prion.
J.
Braakman signale également la publication du dernier rapport
officiel de suivi de l'ESB en Grande-Bretagne qui affirme que l'ESB diminue
selon les prévisions. On y trouve un rappel de quelques données concernant les
troupeaux où plusieurs cas d'ESB ont été détectés en Grande-Bretagne.
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Dans Le Monde daté du vendredi 22 septembre 2000, Jean-Yves Nau annonce l'extension du dépistage de l'ESB à l'ensemble du territoire.
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Un nouveau cas d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) a été détecté dans le département du Rhône, dans le cadre du réseau d'épidémiosurveillance, a annoncé mardi le ministère de l'Agriculture dans un communiqué que signale une dépêche AFP, en ligne sur Voilà.
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Une dépêche AP, en ligne sur Yahoo signale un nouveau cas d'ESB dans le canton de Berne. "La maladie de l'animal a été détectée par le programme de surveillance UP 2000. Le nombre des cas détectés au cours de l'année par ce programme est pour l'heure de 11. "
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Un dossier signalé sur la page ESB d'Agrisalon mérite le détour. Il s'agit d'une publication de l'INRS sur le "Risque de transmission de l'encéphalopathie spongiforme bovine aux travailleurs de la filière viande de boucherie". Cette publication fait suite à une "audition d'experts" de mai 2000.
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Agrisalon pose la question de savoir s'il y a une recrudescence de l'ESB en Grande-Bretagne à la suite d'un article de la grande presse britannique faisant état de 8 cas d'ESB chez des bovins nés après l'été 96. L'origine de ces cas aurait pu être l'utilisation de farines de sang dans l'alimentation du bétail. Le gouvernement britannique a très vigoureusement contesté cette publication et reconnaît un seul cas d'ESB annoncé il y a quelques mois pour cette période.
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Thema : Peut-on manger sans danger ? Ce jeudi 28 septembre, à 22 h 20,
un documentaire "Mort aux vaches" , une émission consacrée à l'ESB
(vivement recommandée par l'hebdomadaire Télérama) de Frédéric Brunnquell (France,
2000 - 52 mn - production : CAPA). Sur le site d'Arte, elle est présentée
de la façon suivante (extrait) :
"La sécurité alimentaire en question -
Construit à partir des aberrations de la filière bovine à l'échelle de l'Europe,
Mort aux vaches dénonce les dysfonctionnements de cette industrie. À travers les
témoignages d'agriculteurs, d'industriels, de responsables politiques et de
vétérinaires, les mesures sanitaires apparaissent vite limitées ou peu
respectées. [...] Les mesures sanitaires annoncées ne seraient-elles que des
astuces de marketing destinées à rassurer le consommateur ? Faut-il accepter le
risque pour éviter le désordre économique ?"
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Sur le site de l'institut Pasteur, on trouve le communiqué intitulé "Un voile se lève sur la mystérieuse fonction du prion", présentant la publication de Science du 15 septembre 2000 : " Signal Transduction Through Prion Protein ".
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Le prion, fait parti des priorités du prochain budget du ministère de la recherche, annonce une dépêche AFP, en ligne sur Yahoo et datée du 20 septembre.
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A lire dans Libération des 23/24 septembre, un article de Corinne Bensimon qui analyse la position du Comité scientifique directeur de Bruxelles, titré : "ESB: un point pour l'abattage sélectif. Une expertise européenne prône l'élimination des vaches selon l'âge."
Le 22 septembre 2000
A lire sur le site Web du Monde, un article de Martine Valo, correspondante à Rennes du quotidien qui écrit : "Le Syndicat national des vétérinaires inspecteurs de l'administration a tenu, mardi 19 septembre à Rennes, la première de ses rencontres interrégionales pour alerter l'opinion sur leurs difficultés à assumer l'ensemble de ses missions de contrôle alimentaire. Faute d'effectifs, même le dépistage rapide de la maladie de la « vache folle » qui > les accapare ne peut être assuré correctement."
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Dans Le Monde daté du vendredi 22 septembre 2000 on peut lire un article qui annonce que les autorités sanitaires australiennes ont annoncé, jeudi 21 septembre, qu'elles avaient décidé d'exclure du don du sang toutes les personnes ayant séjourné plus de six mois au Royaume-Uni entre 1980 et 1996. Cette mesure, qui touchera environ 30 000 personnes, est destinée à prévenir le risque de transmission interhumaine par voie sanguine de l'agent de l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB, ou maladie de la « vache folle »)."
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Deux documents importants sont mis en ligne sur le site des Communautés
européeenes à l'occasion de la réunion du Comité scientifique directeur des 14
et 15 septembre 2000. Le premier est une réaction à
des points de vue qui se sont exprimés au cours des derniers mois dans les
milieux scientifiques et les médias.
Dans le second, le CSD exprime son
point de vue sur les mesures
d'abattage à prendre après détection d'un cas d'ESB.
Le 20 septembre 2000
A lire dans le quotidien économique La Tribune du 19/09/2000 un article intitulé "Eleveurs et abattoirs tentent de minimiser les résultats des dépistages de l'encéphalopathie spongiforme bovine dans le cheptel à risque. Les mesures de précaution supplémentaires risquent d'entraîner une augmentation du prix de la viande."
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A lire ce 20 septembre, dans les archives du quotidien breton Le Télégramme, un article de Frédérique Le Gall intitulé "Vache folle : priorité à la prévention" qui rend compte d'une conférence de Dominique Dormont dans le cadre du salon SPACE de Rennes. On y relève notamment le point de vue de D.Dormont à propos des farines de viande. " Le professeur Dormont a mis en évidence l'importance de leur traitement. « Le tri des sources est important mais un seul verrou ne suffit pas ». Ainsi a-t-il mis en garde les fabricants de farine sur les procédures d'inactivation du prion. Celui-ci en effet peut persister si des conditions d'humidité et de température très précises ne sont pas réunies. "
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En ligne sur Voilà, une dépêche de l'AFP qui fait état de la prise de position du Syndicat national des vétérinaires inspecteurs de l'administration (SNVIA) qui "dénonce le manque de moyens mis en oeuvre par le ministère de l'Agriculture pour le contrôle de la sécurité alimentaire, notamment en matière de lutte contre l'ESB".
Le 19 septembre 2000
Programme de recherche ESB : le ministre de l'Agriculture s'adresse à tous
les éleveurs de bovins - Paris, le 18 septembre 2000.
A quelques jours de
l'extension à l'ensemble du territoire national du programme de recherche
scientifique lancé par la France le 8 juin dernier, Jean Glavany, ministre de
l'Agriculture et de la Pêche, a choisi de s'adresser directement aux éleveurs de
bovins français, afin de leur apporter des réponses pratiques aux questions
qu'ils se posent. La brochure, éditée à près de 400 000 exemplaires, se présente
sous la forme de questions-réponses regroupées autour de quatre thèmes
principaux :
- Le programme ESB, pourquoi, comment ?
- Qu'est-ce que
cela implique pour votre exploitation ?
- Que se passe-t-il si l'un de vos
animaux est concerné par le programme ?
- Quelles sont les règles pour
l'abattage des troupeaux ?
Ce document d'information est complété par un
schéma illustrant le circuit des 48 000 prélèvements effectués dans le cadre du
programme national de recherche, ainsi que les mesures qui sont appliquées après
la notification du résultat des tests.
L'envoi de cette brochure est prévu à
partir du 18 septembre, de telle sorte que chacun des éleveurs français puisse
la recevoir sous une dizaine de jours. Elle sera également disponible auprès des
directeurs départementaux des services vétérinaires.
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Paul Benkimoun, dans un article paru dans Le Monde daté du mardi 19 septembre, sous le titre "Un cas de transmission mere-enfant du prion est suspecté en Grande-Bretagne", écrit que "selon toute vraisemblance, la Grande-Bretagne connaît le premier cas de transmission de la mère à l'enfant, au cours de la grossesse, de la nouvelle variante de la maladie de Creutzfeld-Jakob (MCJ)."
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Le ministère de l'Agriculture a entamé lundi la distribution d'une brochure destinée à ''apporter des réponses pratiques'' aux éleveurs de bovins sur l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), la maladie de la ''vache folle''annonce une dépêche AP en ligne sur Yahoo. Sur le même site, une autre dépêche AP nous apprend que "le gouvernement australien est favorable à une proposition du directeur de la Santé publique visant à refuser les dons de sang faits par des personnes ayant vécu en Grande-Bretagne un certain temps et y ayant consommé du boeuf, pour tenter d'éviter la transmission de la maladie de Creutzfeld-Jacob aux réserves sanguines". A lire chez Yahoo.
Le 18 septembre 2000
Une dépêche AFP, en ligne sur Voilà signale qu'"une brochure d'information sur le programme de dépistage de l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) a été adressée à partir de lundi à tous les éleveurs bovins français" Cette initiative a été annoncée ce 18 septembre par le ministère de l'Agriculture.
Une autre dépêche, en ligne sur Voilà nous apprend que "le procureur de la République a requis vendredi, devant le tribunal de Cusset (Allier), 25 000 F d'amende à l'encontre d'un fabricant d'aliments pour bétail poursuivi après un contrôle de la répression des fraudes qui avait mis en évidence des traces de farine animale dans des granulés pour bovins."
Le 15 septembre 2000
Dans Le Monde daté du 16 septembre on peut lire également un entretien
de Jean-Yves
Nau avec Lucien Abenhaim, directeur général de la Santé qui porte sur
l'éventualité d'une transmission du prion pathologique par le sang ainsi qu'une
analyse
de la publication d'une équipe française dans Science. Jean-Yves Nau
le présente comme suit : "Dans un article publié le 15 septembre par
l'hebdomadaire américain Science, une équipe dirigée par Odile Kellermann
et Sophie Mouillet-Richard (Institut Pasteur, CNRS, Paris), Jean-Louis Laplanche
et Jean-Marie Launay (hôpital Lariboisière, Paris) décrit des travaux laissant
penser que le prion est directement impliqué dans les processus de régulation
des fonctions des cellules nerveuses".
Cet important dossier est complété par
un article
intitulé "L'Amérique du Nord sélectionne déjà les donneurs de sang ".
Un article de Jean-Yves Nau dans Le Monde daté du 16 septembre titré "Vache folle : la maladie peut se transmettre par le sang" évoque la publication de l'article du Lancet.
Dans Libération daté du 15 sptembre, Corinne Bensimon
publie deux articles qui présentent les deux publications scientifiques
parues cette semaine dans The Lancet et dans Science.
Dans The
Lancet, il s'agit d'"une expérience qui transmet l'ESB d'un mouton à un autre
par transfusion" réalisée par "l'équipe britannique conduite par Bostock et
Hunter". La seconde publication émane d'une équipe française et explique qu'
"à l'état normal, le prion sert de relais entre les neurones".
Ces
articles sont en ligne sur le site Web de Libération.
Une dépêche AFP, en ligne sur le site VOILA
(http://afp.voila.fr/article?100499) annonce le 15 septembre que "la version
humaine de la maladie de la vache folle (communément appelée nouveau variant de
la maladie de Creutzfeldt-Jakob) pourrait se transmettre par le biais de
transfusions sanguines, affirme vendredi une équipe de chercheurs de l'Institut
vétérinaire d'Edimbourg, en Ecosse".
On reviendra sur cette information dès
la publication de l'article dont il est fait état dans cette dépêche.
La «malbouffe» recule outre-Manche. Secoués par la crise de la vache folle, les Britanniques se convertissent au biologique. Sous ce titre, Libération du 14 juin publie un article de Christophe Boltanski où on peut lire que "chaque épidémie animale détourne un peu plus les consommateurs des sentiers battus de l'alimentation. Un rapport récent d'Oxford estime que le nouveau variant, lié à la vache folle, de la maladie de Creutzfeldt-Jakob pourrait faire jusqu'à 136 000 victimes britanniques. Les éleveurs «biologiques» se sont empressés de souligner qu'aucun cas d'ESB (encéphalopathie spongiforme bovine) n'avait été signalé dans leurs exploitations. «De plus en plus de gens nous rejoignent car ils n'ont plus confiance dans la nourriture classique», déclare Mike Collins."
Le 14 septembre 2000
A lire, dans Le Monde daté du 14 septembre, un article de Jean-Yves Nau sur les mesures à prendre en milieu hospitalier pour réduire les risques de transmission de la maladie de Creutzfeldt-Jacob.
Vu de Grande-Bretagne. Sur le site britannique de Yahoo, le correspondant à Paris, Ian Sparks, estime que les résultats de la campagne de dépistage de l'ESB sont "pires que ce qui étaient attendus" et reprend largement les "extrapolations" publiées dans Le Figaro.
Sur le site du ministère de
l'Agriculture, on apprend a propos du "Document de suivi statistique sur
l'ESB" qu'"à partir du 12/09/2000, ce document sera mis à jour une fois par
semaine".
On y trouve même une nouvelle rubrique : "II - Programme de
recherche récapitulatif des cas détectés dans le cadre du programme de recherche
; Tableau du nombre de cas détectés dans le cadre du programme de recherche
; Carte de répartition géographique des cas détectés dans le cadre du
programme de recherche ".
La version actuelle concernant le "programme de
recherche" date du 11 septembre
Jean-Yves Nau publie un article dans Le Monde daté du mercredi 13 septembre 2000. C'est titré : « Vache folle » : controverses sur les résultats de la campagne de dépistage". Pour Le Monde, les premiers résultats de la campgane de dépistage ne sont pas éloignés "des observations faites en Suisse, seul pays avec la France à avoir mis en place un tel programme de surveillance. Le principal grief adressé aux pouvoirs publics est de ne pas avoir effectué, contrairement à la Suisse, des tests chez une fraction des animaux conduits à l'abattoir. En Suisse, cette procédure a permis, en 1999, d'identifier 3 animaux infectés sur 7 138 testés. Cette année sur les 5 000 premiers tests, aucun résultat positif n'a été trouvé."
Les communiqués officiels de la DGAL (extraits).
Deux cas d'encéphalopathie spongiforme bovine détectés en France dans
le cadre du programme de recherche - Paris, le 12 septembre 2000.
Il s'agit
des 9e et 10e cas détectés dans le cadre du programme de
recherche lancé par la France le 8 juin 2000. Les animaux atteints sont des
vaches respectivement nées en février 1995 dans un élevage de la Manche et en
août 1994 dans un élevage de Vendée.
Conformément aux mesures habituelles de
police sanitaire, il a été procédé à l'abattage et à l'incinération de
l'ensemble des troupeaux dans lesquels avaient séjournés les animaux, comptant
au total 44 bovins pour la Manche et 271 bovins pour la Vendée.
Un cas d'encéphalopathie spongiforme bovine dans le département des
Côtes-d'Armor dans le cadre du réseau national d'épidémiosurveillance -
Paris, le 12 septembre 2000
Le réseau national d'épidémiosurveillance
clinique de l'encéphalopathie spongiforme bovine a décelé un cas sur un bovin du
département des Côtes-d'Armor. Il s'agit du 37e cas mis en évidence
en 2000 dans notre pays, pour un cheptel d'environ 21 millions de têtes.
L'animal atteint est une vache laitière née en juillet 1993 dans un élevage
des Côtes d'Armor. Conformément aux mesures habituelles de police sanitaire, il
a été procédé à l'abattage et à l'incinération de l'ensemble du troupeau dans
lequel avait séjourné l'animal, comptant au total 79 bovins.
Un cas d'encéphalopathie spongiforme bovine dans le département de
l'Isère dans le cadre du réseau national d'épidémiosurveillance - Paris, le
11 septembre 2000
Le réseau national d'épidémiosurveillance clinique de
l'encéphalopathie spongiforme bovine a décelé un cas sur un bovin du département
de l'Isère. Il s'agit du 36e cas mis en évidence en 2000 dans notre
pays, pour un cheptel d'environ 21 millions de têtes.
L'animal atteint est
une vache née en septembre 1995 dans un élevage de l'Isère. Conformément aux
mesures habituelles de police sanitaire, il a été procédé à l'abattage et à
l'incinération de l'ensemble du troupeau dans lequel avait séjourné l'animal,
comptant au total 73 bovins.
Le 13 septembre 2000
Un article des PNAS cité sur Yahoo annonce que "Des chercheurs anglais et américains rapportent dans la dernière livraison des Proceedings of the National Academy of Sciences un cadre théorique permettant de disséquer les différents paramètres impliqués dans la neuropathogénie associée aux maladies neurodégénératives liées au prion." (Source : PNAS, 2000 ; Vol.97, N°19, 10573-77)
Les ministères réagissent à la suite de la publication des "extrapolations"
publiées par Le Figaro par un communiqué du 11 septembre :
A la suite
d' informations diffusées ce matin dans la presse sur des estimations de
l'étendue de la maladie de l'Encéphalopathie spongiforme bovine sur les bovins
en France, les ministères en charge de l'Agriculture, de la Santé et de la
Consommation précisent que :
- les extrapolations faites à partir des
premiers résultats du programme de recherche lancé par la France le 8 juin
dernier n'ont à ce stade aucune base scientifique et sont donc pour le moins
hasardeuses.
- un bilan intermédiaire de ce programme de recherche, destiné
à estimer la prévalence de la maladie dans une population de bovins à risque,
sera établi en octobre par le Comité scientifique de suivi ;
- la viande
bovine d'origine française fait déjà l'objet de multiples et importantes mesures
de sécurité pour protéger les consommateurs et notamment : une inspection ante
mortem systématique à l'abattoir, le retrait de matériaux à risque spécifiés
(MRS) de la chaîne alimentaire depuis 1996, l'interdiction des farines animales
dans l'alimentation des bovins depuis juillet 1990, l'abattage de l'ensemble des
troupeaux dont l'un des bovins est atteint d'ESB.
Enfin, le gouvernement
suit les recommandations de l'AFSSA, ainsi que du Comité sur les ESST présidé
par le professeur Dormont, prises afin d'adapter les mesures de protection en
faveur de la sécurité alimentaire, à l'évolution des connaissances scientifiques
:
- le 10 juillet 2000, un arrêté ministériel a ainsi introduit le retrait
de la chaîne alimentaire de l'iléon pour tous les bovins quel que soit leur âge.
Un avis est actuellement attendu de l'AFSSA sur les autres portions de
l'intestin, au terme d'une expertise en cours sur l'efficacité des procédés
industriels de traitement des intestins (délimonage) au regard de l'élimination
des cellules lymphoïdes et nerveuses. Des mesures complémentaires pourront être
adoptées, prenant en compte ce nouvel avis ;
- le 14 août 2000, un arrêté
ministériel a été pris pour retirer de la chaîne alimentaire le thymus pour les
bovins nés avant le 1er mai 1999, ainsi que la rate pour tous les
bovins quel que soit leur âge ;
- un arrêté interministériel en cours
d'élaboration interdira les graisses d'os de ruminants dans l'alimentation des
ruminants.
Enfin, des travaux d'évaluation sont en cours sur le devenir des
colonnes vertébrales de bovins.
Le quotidien Le Dauphiné Libéré du 12 septembre annonce en Une le "deuxième cas de vache folle en Isère" qui vient d'être décelé dans la commune de Bévenais, quelques mois après le premier cas qui avait atteint une élevage de la commune de Flachères.En page intérieure le journal pose la question : "mais pourquoi et comment, cette "Montbéliarde" née en 95" a-t-elle pu être contaminée ? C'est "un coup du sort" pour Noël Dechenaud, cet agriculteur du Nord-Isère, dont les 74 laitières ont été abattues dans un équarissage du Jura.
Revue de presse.
A lire ce mardi 12 septembre sur le site Web du
quotidien Le
Telegramme () un article intitulé "Cas de vache folle : difficile
d’extrapoler". Pour le quotidien breton, "une polémique sur l’ampleur réelle de
l’épizootie de la vache folle en France a éclaté hier après la publication d’un
article inquiétant du Figaro, conduisant les scientifiques à mettre en
garde contre toute extrapolation prématurée sur le nombre de bovins
contaminés.". On y relève également une déclaration de Jean Glavany, ministre de
l'agriculture, qui estime que "cet article était « une sorte d’extrapolation et
de supputation sur ce que pourraient être les résultats des tests d’ici quelques
mois ». « Que les scientifiques fassent leur travail et qu’on ne se livre pas à
de supputations ou des spéculations, surtout pour faire peur » a poursuivi le
Ministre.
Dans Libération du mardi 12 septembre 2000, Corinne Bensimon
signe un article intitulé "Onze vaches folles dépistées mais pas de quoi
s'affoler... Le dernier bilan n'est pas représentatif de l'étendue de l'ESB". On
y relève une déclaration du directeur de l'AFSSA qui estime qu'"on ne peut
rigoureusement tirer aucun enseignement définitif de ces deux chiffres
préliminaires», nous a déclaré hier Martin Hirsch, directeur général de
l'agence. «Et certainement pas une estimation de la prévalence de la maladie
dans le cheptel bovin français.»
Une communication de l'AFSSA : "11 cas d'ESB détectés par test rapide, selon l'AFSSA qui juge prématurée toute extrapolation" peut-on lire dans une depeche AFP en ligne sur le site Voilà.
Dans le Bulletin
Eurosurveillance de septembre 2000 (2000; 5: 97-100) on trouvera un
rapport sur la "Situation épidémiologique de l’ESB en France point sur
les cas NAIF", signé de C. Ducrot, D. Calavas, T. Baron, A.E. Agrech, M.
Coudert, M. Savey. Il est résumé de la façon suivante :
"En dépit des
mesures de contrôle de la diffusion de l’Encéphalopathie Spongiforme Bovine
(ESB) prises depuis 1990, le taux d'incidence des cas d'ESB notifiés en France
par le Réseau d’épidémiosurveillance de l’ESB a augmenté au cours des dernières
années. Au 1er juillet 2000, 103 cas d'ESB avaient été dépistés en
France dont 74 NAIF (nés après l'interdiction des farines). Cette augmentation
traduit non seulement l'évolution de l'incidence réelle de la maladie, mais
également l'évolution de la surveillance de la maladie."
Sur Voilà, une dépêche de l'AFP signale un nouveau cas d'ESB détecté dans le département de l'Isère. Il s'agirait du 36e cas détecté par le réseau d'épidémio-surveillance de l'ESB au cours de ctte année. Il faut y ajouter 9 cas détectés dans le cadre de la campagne de dépistage, puisque, toujours selon l'AFP, le cas signalé en Vendée la semaine dernière aurait été diagnostiqué dans le cadre de cette campagne ; nous attendons sur ce point la confirmation du ministère de l'Agriculture.
L'AFP reprend dans une dépêche en ligne sur Voilà les informations publiées ce lundi 11 septembre à la une du quotidien Le Figaro (en vente dans tous les kiosques). Sous la signature de Martine Pérez on peut lire en effet que "Les premières estimations du programme de dépistage sur des animaux trouvés morts ou malades sont inquiétantes. Deux bovins sur mille seraient atteints de la maladie de la vache folle. Pourquoi ne dépiste-t-on pas désormais la maladie de la vache folle chez les animaux destinés à la consommation ?". L'ensemble du dossier est à lire dans la version papier du quotidien en attendant des précisions officielles de la part du ministère de l'Agriculture.
A lire, sur Yahoo, une dépêche intitulée "Vache folle : renforcer la stérilisation des instruments chirurgicaux" qui annonce que "la Direction générale de la santé s'apprête, par l'intermédiaire d'une nouvelle circulaire, à recommander un renforcement des mesures de stérilisation des instruments chirurgicaux" du fait des risques possibles, liés au nouveau variant de la MCJ.
Le 7 septembre 2000
"Un nouveau cas d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) a été détecté dans un élevage vendéen appartenant à deux associés et comptant 264 bovins destinés à la production de viande, a-t-on appris mercredi auprès de la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles (FDSEA) de Vendée." La dépêche AFP du 6 septembre est en ligne sur Science actualités, rubrique Agronomie.
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Les dernières statistiques nvMCJ au Royaume Uni ont été publiées par le gouvernement britannique. Il y a maintenant au total 82 cas confirmés ou probables (contre 79 au début du mois d'août). Douze nouveaux cas ont été diagnostiqués dans les 3 derniers mois (4 en juin, 5 en juillet et 3 en août). Pendant les 8 premiers mois de l'an 2000, 14 malades sont décédés (nvMCJ confirmé), 8 cas 'probables' sont encore vivants et 5 cas "probables" sont décédés pour lesquels on attend une confirmation du diagnostic.
Le 5 septembre 2000
La Fédération européenne des fabricants d'aliments du bétail (FEFAC) réagit au "Livre Blanc sur la sécurité alimentaire" publié à Bruxelles par l'Union européenne. Ce document de la FEFAC est en ligne sur le site Europa.
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A lire, ce 5 septembre 2000, sur le site Web du Quotidien
du Médecin un entretien avec Dominique Dormont, où le président
du comité interministériel sur les encéphalopathies spongiformes subaiguës
transmissibles se garde de demander qu'on « change tout » dès demain en matière
de sécurité hospitalière et transfusionnelle. Il salue même « le grand intérêt »
des mesures de précaution de 1995. Mais il pose un problème : "la barrière de
sécurité qui a été mise en place il y a cinq ans est-elle aujourd'hui suffisante
? ". A lire sur le site Web du
quotidien.
Le professeur Lucien
Abenhaim, directeur général de la Santé, lui répond dans un autre entretien
du même numéro du Quotidien qui annonce une nouvelle circulaire qui "va
renforcer les mesures de sécurité face aux risques de contamination par le
prion".
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Le Journal officiel des Communautés Européennes a publié le 26 août 2000 le Règlement (CE)1825/2000 de la Commission du 25 août 2000 "portant modalités d'application du règlement (CE 1760/2000 du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne l'étiquetage de la viande bovine et des produits à base de viande bovine"
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Une dépêche AFP, en ligne sur Yahoo nous signale que "les tests de dépistage de la maladie de la vache folle" figure parmi les points à l'ordre du jour du "conseil informel des ministres de l'Agriculture de l'Union, réunis lundi à Biarritz".
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Le 8e "cas Prionics", le communiqué officiel de la DGAL. Un cas d'encéphalopathie spongiforme bovine détecté en France dans le cadre du programme de recherche (Paris, le 4 septembre 2000). Il s'agit du 8e cas détecté dans le cadre du programme de recherche lancé par la France le 8 juin 2000. L'animal atteint est une vache née en janvier 1995 dans un élevage de l'Ille-et-Vilaine.Conformément aux mesures habituelles de police sanitaire, il a été procédé à l'abattage et à l'incinération de l'ensemble du troupeaux dans lequel avaient séjournés les animaux, comptant au total 56 bovins.
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Le communiqué officiel : deux cas d'encéphalopathie spongiforme bovine
dans les départements de l'Aube et de l'Aveyron dans le cadre du réseau
national d'épidémiosurveillance (Paris, le 4 septembre 2000).
Il s'agit des
34e et 35e cas mis en évidence en 2000 dans notre pays,
pour un cheptel d'environ 21 millions de têtes.Les animaux atteints sont une
vache née en novembre 1994 dans un élevage de l'Aube etne vache née en août 1995
dans un élevage de l'Aveyron. Conformément aux mesures habituelles de police
sanitaire, il a été procédé à l'abattage et à l'incinération de l'ensemble des
troupeaux dans lequel avaient séjourné les animaux, comptant au total
respectivement 130 bovins pour l'Aube et 57 bovins pour l'Aveyron.
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Une dépêche AFP annonce le 8e "cas Prionics" détecté dans le département de l'Ille et Vilaine. A lire sur le Voilà.
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Plusieurs points de l'ordre du jour du prochain Comité scientifique directeur européen concernent l'ESB? Cette réunion est fixée pour les 14 et 15 septembre 2000. Elle évoquera notamment les "récentes déclarations du professeur Prusiner à propos de l'ESB chez les ovins (juillet 2000)" et "le premier cas d'ESB chez un animal né après le 1er août 1996 en Grande-Bretagne" ; elle reviendra également sur la question de l'origine del'ESB et discutera de l'hypothèse d'une troisième voie.
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Une dépêche AP est à lire sur Yahoo. Elle annonce que "les tests effectués sur un troupeau auquel appartenait un animal atteint de l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB, ou maladie de la ''vache folle''), dont le cas a été révélé le 10 août en Maine-et-Loire, se sont avérés négatifs, a annoncé samedi le ministère de l'Agriculture dans un communiqué." Le texte intégral de la dépêche peut être consulté chez Yahoo.
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Un article du New Scientist intitulé "Etats-Unis, le jeu de saute-mouton du prion" est accessible sur le site WEB de l'hebdomadaire Courrier international.
Le 1er septembre 2000
Dans Le Monde daté du 1er septembre 2000, Jean-Yves Nau publie un article titré : « Vache folle » : de nouvelles mesures de prévention sont à l'étude " dans lequel il écrit que "le risque de transmission interhumaine de l'agent de la nouvelle forme de la maladie de Creutzfeldt-Jakob serait accru par la résistance du prion aux méthodes de stérilisation des instruments chirurgicaux "
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Selon une dépêche Reuters en ligne chez Yahoo et datée du jeudi 31 aout 2000, 23 h 23, on apprend que "le Canada prend ses précautions vis-à-vis de la France" et que "en raison de craintes liées à la maladie de la vache folle (ESB), le Canada exclut à titre de précaution les donneurs de sang et de plasma ayant fait un séjour prolongé en France de plus de six mois depuis 1980."
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Dans Le Monde, Jean-Yves Nau commente la publication de l'équipe Collinge dans les PNAS et en résume les conclusions de la façon suivante : " Les chercheurs britanniques tirent de ces observations, schématiquement, deux conclusions : le franchissement de barrière d'espèce par certaines souches de prions pathologiques pourrait être encore beaucoup plus facile qu'on ne le pensait ; quant à la dissémination de ces agents transmissibles non conventionnels, elle pourrait être facilitée par l'existence de « porteurs sains » ". Et Jean-Yves Nau conclut de son côté que " les résultats britanniques semblent plaider en faveur de l'interdiction définitive, en France, de l'utilisation des farines de viandes et d'os dans l'alimentation des porcs, volailles et poissons, comme c'est le cas au Royaume-Uni. "
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L'article de l'équipe Collinge dans les PNAS
(suite)
Dans le quotidien La Meuse, un article en ligne ce jour
est titré "Les scalpels à la poubelle !" et annonce qu'en Grande-Bretagne "les
hôpitaux envisagent de ne plus utiliser que des instruments chirurgicaux
jetables, par peur d'une transmission «invisible» du nouveau variant de la MCJ."
Le même quotidien annonce également que "tous les pays de l'UE vont entamer une
vaste enquête" et précise que "les décisions prises en Grande-Bretagne ne
manquent pas d'inquiéter le public". Il interroge sur ce sujet Paul-Pierre
Pastoret, professeur d'immunologie et de vaccinologie.
Sur le même sujet, Agrisalon annonce que "la
Commission européenne adopte une attitude « vigilante » vis-à-vis des craintes
soulevées par les travaux de John Collinge, qui révèlent que le franchissement
de barrière d'espèces en ce qui concerne la transmission de l'ESB, serait plus
facile qu'on ne le croyait jusqu'à maintenant."
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Étiquetage des aliments du bétail : "Bruxelles souhaite renforcer les
procédures", écrit Yannick Laude dans le quotidien Le
Télégramme.
"La Commission de Bruxelles s'apprête à imposer des
règles d'étiquetage plus strictes de l'alimentation animale. Elle envisage
l'instauration d'une procédure d'autorisation centralisée pour les aliments pour
animaux contenant des organismes génétiquement modifiés (OGM) ou des composants
dérivés."
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Un nouveau cas en Aveyron ? L'excellent site Web Agrisalon.com nous signale un article de Midi Libre qui annonce un cas d'ESB en Aveyron. " Née sur l'exploitation en 1995, [...] la vache de race Normande faisait partie d'un troupeau de type laitier (Prim'Holstein et Normande) de cinquante-sept animaux.
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Le rapport du groupe de travail "Alimentation animale et sécurité des
aliments" de l'AFSSA
présidé par le professeur Dominique Dormont a été transmis aux ministres de
l'Agriculture, de la Santé et de la Consommation. Vous pouvez soit consulter en
ligne la présentation du rapport , la composition du groupe de travail et la
conclusion générale, soit télécharger l'ensemble du document :
- un seul
fichier (sans les annexes), en format pdf (attention : la taille du fichier est
de 2,4 Mo) ;
- par partie, en format pdf: Partie 1 : Page de garde,
Présentation du rapport par le directeur de l'Agence française de sécurité
sanitaire des aliments, Composition du groupe de travail, Plan, Introduction,
Histoire de l'alimentation animale en France, des origines à nos jours (116 Ko)
; Partie 2 : Inventaires des pratiques de l'alimentation animale (498 Ko)
; Partie 3 : Le rôle de la réglementation de l'alimentation animale dans
la sécurité sanitaire (380 Ko) ; Partie 4 : Principaux risques sanitaires
identifiés (360 Ko) ; Partie 5 : Conclusion générale, Bibliographie,
Glossaire, Table des illustrations. (153 Ko) ; Annexes : Lettre de
mission du directeur général de l'AFSSA à M. Dormont, président du groupe de
travail - Lettre de M. Dormont aux associations de consommateurs - Audition de
représentants des associations de consommateurs - Exemple de plan d'enseignement
de l'alimentation animale dans les établissement d'enseignement supérieur
agronomique et vétérinaire.
Le 31 août 2000
Sous le titre "Vache folle : et voilà maintenant la forme animale sub-clinique de l'encéphalopathie spongiforme bovine" une information, en ligne sur Yahoo, rapporte les réactions en Grande-Bretagne à la suite de la publication de l'article de l'équipe Collinge dans les PNAS du 29 août 2000.
Le 30 août 2000
Dans le quotidien Libération du mercredi 30 août 2000, on peut lire un article intitulé " Prion : une inquiétante contamination ; la vache folle pourrait franchir la barrière des espèces ", signé de Julie Lasterade. Certes le titre de cet article pourrait prêter à discussion, mais son contenu évoque avec précision la publication de l'équipe britannique de Collinge dans une revue scientifique américaine que Libération résume en disant que, pour " des animaux ou des hommes exposés au prion, la protéine infectieuse susceptible de contaminer d'autres espèces, pourraient transmettre l'agent pathogène sans eux-mêmes tomber malades."
Le résumé (par Vincent Beringue (v.beringue@ic.ac.uk) de cet article de l'équipe Collinge, provenant en direct de la liste ESB, est en ligne sur la page Documents.
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En ligne sur le site du ministère de
l'Agriculture, les communiqués officiels concernant le 33e cas
d'ESB détecté dans l'Ain par le réseau d'épidémio-surveillance de l'ESB ainsi
que le communiqué concernant les 5, 6 et 7e cas détectés dans le
cadre de la campagne de dépistage avec le test Prionics en Manche, Mayenne et
Vendée.
Au total, nous en sommes donc aujourd'hui à 40 cas confirmés pour
l'année 2000.
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En direct de la liste ESB, un message de Jean-Paul Vieille (jean-paul.vieille@wanadoo.fr) intitulé "Un éleveur victime de l'ESB" qui raconte ce qu'a vécu son fils, éleveur, dont le troupeau a été abattu à la suite de la découverte d'un animal atteint de l'ESB".
Le 29 août 2000
Sur Voilà , on trouvera des précisions sur le septième cas détecté avec le test Prionics, un animal issu d'un troupeau de 80 bovins du département de Mayenne.
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A lire sur le site quotidien du Nouvel
Observateur un article qui évoque une prochaine publication importante
de l'equipe britannique de Collinge. On reviendra sur cette information après la
publication de l'article scientifique lui-même !
Le titre du Nouvel
Obs "La face cachée de la vache folle" fait lui référence à un article du
Guardian
britannique
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Dans une dépêche d'agence en ligne sur Yahoo, on fait le point sur "les 5e, 6e et 7e cas détectés dans le cadre du programme de recherche lancé en France au mois de juin".
Le 28 août 2000
Les fabricants d'aliments pour animaux (en l'occurance le SNIA) refusent d'être des boucs émissaires à chaque nouveau cas d'ESB, annonce une dépêche AFP en ligne sur Voilà.
Le 27 août 2000
Revue de presse. D'apres un interview donné ce 27 août 2000 par Jean Glavany au Journal du Dimanche, 6 cas d'ESB au total ont été à ce jour détectés grâce au test Prionics dans le cadre de la campagne de dépistage. Peut-être aura-t-on bientôt une nouvelle évaluation du total des tests déja réalises qui s'élevaient à 4 000/4 500 lors de la dernière communication du ministère de l'Agriculture au début du mois d'aout.
Le 26 août 2000
"Deux nouveaux cas de vache folle ont été détectés dans le sud de la Manche, dans deux exploitations différentes, a-t-on appris samedi auprès de la préfecture de département" annonce une dépêche de l'AFP, en ligne sur Voilà. Ces 2 cas auraient été détectés grâce au test Prionics. A ce jour 6 cas ont été détectés par ce test annonçe Jean Glavany dans une interview au Journal du Dimanche.
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Revue de Presse. Dans Le Monde du samedi 26 août on peut lire un article de J.-Y. Nau qui revient sur les récentes déclarations de Jean Glavany sous le titre : « Vache folle » : M.Glavany prévoit une augmentation du nombre de cas ". A propos de l'abattage total le ministre a réaffirme la politique actuelle mais J.-Y. Nau ajoute que "le ministre a toutefois précisé que si les progrès concernant la physiopathologie de l'ESB permettent, à l'avenir, « de desserrer cette étreinte » les pouvoirs publics n'hésiteraient pas à mettre en place « un dispositif plus léger ». A lire sur le site du Monde.
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Un article de J.-Y. Nau, sur le site du Monde mis à jour le samedi 26 août 2000 est titré : "Vache folle : mesures contre les graisses d'origine bovine". On y apprend que "la direction générale de l'alimentation, du ministère de l'Agriculture achève la rédaction d'un texte réglementaire visant à améliorer la prévention des risques de dissémination à l'animal et à l'homme de l'agent pathogène responsable de l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB, ou maladie de la « vache folle »). Ce texte sera transmis dans les prochains jours, pour avis, à l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) et devrait entrer rapidement en application." A lire en version integrale sur le site Web du Monde.
Le 25 août 2000
Une dépêche Reuters, en ligne sur le site Yahoo annonce ce qui pourraint être le 5è "cas Prionics" ; ce cas aurait été détecté en Vendée. Le ministère de l'Agriculture refuse pour le moment de confirmer cette information qui émanerait de la DSV du département.
Le 23 août 2000
Un nouveau cas en Vendée ?
Sur le site Voila, une dépêche annonce un cas possible d'ESB. "Un cas va sortir" a indiqué à l'AFP, Joël Limouzin, président de la FDSEA de Vendée, en faisant référence à l'absence, pour l'instant d'annonce officielle concernant ce nouveau cas. "Dans la région, c'est un secret de polichinelle" a-t-il ajouté.
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Deux nouveaux cas d'ESB : les commmuniqués officiels de la Direction générale de l'alimentation, datés du 22 août 2000.
Un cas d'encéphalopathie spongiforme bovine dans le département du
Finistère
Le réseau national d'épidémiosurveillance de l'encéphalopathie
spongiforme bovinea décelé un cas sur un bovin du département du Finistère. Il
s'agit du 33è cas mis en évidence en 2000 dans notre pays par le réseau national
d'épidémiosurveillance clinique de la maladie, pour un cheptel d'environ 21
millions de têtes. L'animal atteint est une vache née en septembre 1995 dans un
élevage du Finistère. Conformément à la réglementation en vigueur, il a été
procédé à l'abattage, en vue de son incinération, du troupeau dans lequel avait
séjourné l'animal, comptant au total 180 bovins.
Un cas d'encéphalopathie spongiforme bovine dans le département de
l'Orne
Il s'agit du quatrième cas détecté dans le cadre du programme de
recherche lancé par la France le 8 juin 2000. L'animal atteint est une vache
laitière née en novembre 1995 dans un élevage de l'Orne. Conformément à la
réglementation en vigueur, il a été procédé à l'abattage et à l'incinération du
troupeau comptant au total 124 bovins, dans lequel avait séjourné l'animal.
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En direct de la Liste ESB, message de Karin Irgens (n'engageant qu'elle et non son administration) commentant le décrêt du 14 août 2000, décrêt actualisant la liste des matériaux à risque spécifié.
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Parution au Journal Officiel, numéro 188 du 15 Août 2000, de l'arrêté du 14 août 2000 visant à réactualiser la liste des matériels à risque spécifié
Les matériels à risque spécifié sont désormais définis de la façon suivante :
- le crâne, y compris la cervelle et les yeux, les amygdales et la moelle
épinière des bovins âgés de plus de douze mois ;
- l'iléon et la rate des
bovins quel que soit leur âge ;
- le crâne, y compris la cervelle et les
yeux, les amygdales et la moelle épinière des ovins et caprins âgés de plus de
douze mois ou qui présentent une incisive permanente ayant percé la gencive
;
- la rate des ovins et caprins quel que soit leur âge.
Les tissus suivants provenant d'animaux ayant pu être exposés à un risque
spécifique de contamination par un agent d'une encéphalopathie spongiforme
subaiguë transmissible (ESST) :
- le thymus des bovins d'origine française
nés avant le 1er mai 1999 ainsi que des bovins d'importation introduits en
France avant cette date ;
- les intestins des bovins nés avant le 31 juillet
1991, des bovins d'importation introduits en France avant cette date, ainsi que
des bovins originaires de Suisse nés avant le 1er décembre 1991 ;
- le crâne,
y compris la cervelle et les yeux, des ovins et caprins nés ou élevés au
Royaume-Uni, quel que soit leur âge ;
- la tête entière, la moelle épinière
ainsi que les viscères thoraciques et abdominaux des ovins et caprins abattus
dans le cadre des dispositions de l'arrêté du 28 mars 1997 fixant les mesures de
police sanitaire relatives à la tremblante ovine et caprine.
Le 22 août 2000
Datée du 20 août, une dépêche d'agence en ligne sur Yahoo est titrée "Le parcours d'une vache soumise au dépistage rapide de l'ESB". Elle décrit un épisode qui "se reproduit une quinzaine de fois par jour dans le centre d'équarissage d'Arzano (Finistère)". [...] "Ce centre fait partie des 15 qui participent, dans les 12 départements du Grand Ouest", à la campagne de dépistage de l'ESB.
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Selon un communiqué de l'AFP daté du 11 août, le gouvernement est décidé à maintenir sa politique d'abattage systématique des troupeaux en cas de découverte d'un cas de vache folle, malgré les tests négatifs pratiqués sur les bovins d'un éleveur de la Manche abattus la semaine dernière. En effet, les tests ne sont pas en mesure de détecter l'ESB à un stade précoce.
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Un communiqué de presse de Reuters sur Yahoo fait le point sur le programme de dépistage dans l'Ouest de la France. Les pronostics vont de 4 à 120 cas d'ESB d'ici fin 2000, dont 3 cas déjà détectés durant la phase de "rodage" du programme. Au total, 34 cas d'ESB ont été détectés depuis le début de l'année dont 31 cas par surveillance passive (contre 30 cas au total en 1999). Actuellement en phase opérationnelle, le nombre de prélèvements oscille entre 50 et 130 par jour en Bretagne.
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En date du 9 août, on trouve sur le site de l'AFSSA un dossier très important
intitulé "Etude pilote sur
l'épidémiosurveillance active de l'ESB" qui comprend :
- Un communiqué
sur l'avancement de l'étude ;
- Le protocole d'étude.
---------- Revue de presse
Le Monde du 10
août 2000 sous le titre "Prévisions alarmantes sur la mortalité humaine",
Jean-Yves Nau évoque un article paru dans Nature dans lequel une équipe
britannique, dirigée par le Professeur Anderson, rend publique l'étude concluant
que la nombre à venir des victimes de la variante de la maladie de
Creutzfeldt-Jakob pourrait atteindre 136 000 en Grande-Bretagne.
Dans un
lettre ouverte, au quotidien Le Télégramme daté du 8
août 2000, intitulée "Ouvrons le débat sur l'équarissage", Francis Doussal,
équarisseur, chef de production à la SARIA de Guer et ancien de la SARIA
d'Arzano, prend position et invite chacun à ouvrir le débat sur ce grave
problème de fond qu'est "l'avenir de l'équarissage en France".
Extraits :
"Si l'équarissage est aujourd'hui si mal adapté, c'est tout simplement parce que
les centres de traitement sont insuffisants : la politique de rentabilité a
imposé à une certaine époque la fermeture de nombreux établissements, notamment
en Bretagne, mais également dans tout le pays. [...] L'équarissage, en France,
est hors normes et ingérable en l'état ; il est donc urgent de repenser ce
traitement dans l'ensemble de son fonctionnement. L'équarissage est un service
public de proximité, ce qui signifie que les matières doivent être traitées au
plus vite, au plus près et avec des moyens adéquats, afin d'assurer un maximum
d'hygiène et de préserver la santé de tous ; chaque citoyen est concerné !
Ensemble, producteurs, opérateurs, élus, administrations, contribuables, ouvrons
le débat de ce grave problème de fond. Il est urgent de l'aborder avec sérieux,
vigilance afin que personne demain ne doive plus subir les conséquences néfastes
de fonctionnement dont le profit est souvent l'ultime fatalité".
Le 11 août 2000
Une dépêche AP, disponible sur Yahoo, signale que "trois bovins testés depuis la fin juin dans le cadre du programme national de dépistage de l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) se sont avérés atteints de la maladie de la vache folle, a annoncé jeudi André Manfredi, chargé de mission auprès de la direction générale de l'alimentation au ministère de l'Agriculture" .... Ces résultats portent sur un total de 4 000 à 4 500 tests effectués.
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Le 10 août, l'AFP annonce que deux nouveaux cas d'ESB ont été détectés
dans le Maine-et-Loire grâce au nouveau test rapide Prionics avant d'être
confirmés par le test conventionnel. Cette information émane du ministère de
l'Agriculture.
Selon une déclaration faite par ailleurs au journal télévisé
de 20 heures de France 2 par un représentant du ministère, les 3 cas découverts
grâce au test Prionics correspondraient à plus de 4 000 tests déja réalisés. On
attend un communiqué officiel du ministère pour confirmer ces chiffres.
Le Monde
daté du 11 août 2000 annonce en une : "Alerte sur la vache folle",
sujet développé en dernière page par Jean-Yves
Nau.
[Interim]
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"ESB: les statistiques s'affolent
Le bilan humain s'alourdit en
Angleterre, et deux nouveaux cas de vache folle auraient été détectés en
France", titre Catherine Coroller dans le Libération
de ce matin 10 août 2000.
[interim]
Le 9 août 2000
Le cas d'encéphalopathie spongiforme bovine détecté dans le département de la
Manche sur une vache née sur place en septembre 1993, est le 32e de
l'année en France. Le troupeau, 76 têtes, a été
abattu.
[interim, d'après le communiqué du MAP]
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Selon un communiqué AP lu sur Yahoo du 9 août 2000, un nouveau cas de vache folle a été découvert en Suisse, le dixième détecté cette année dans le cadre du programme de surveillance par tests Prionics. Par ailleurs, 14 cas cliniques ont été détectés en Suisse cette année.
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Un communiqué AFP, publié par Voilà, du 9 août 2000 signale une "suspicion" d'ESB détectée sur une vache du Maine-et-Loire grâce au test rapide. Si le résutat du test rapide est confirmé, il s'agirait du deuxième cas découvert en France par ce programme de dépistage.
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Un communiqué AFP, lisible sur Voilà, du 9 août 2000 signale une publication de la revue Nature où les épidémiologistes britanniques ont réduit leurs projections sur le total du nombre de cas de nvMCJ. La fourchette envisagée pour les 40 prochaines années au RU va de 63 cas à 136 000, un maximum nettement inférieur au total de 500.000 avancé dans de précédentes analyses.
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L'AFSSA autorise le passage à la ''phase active'' du dépistage de l'ESB, le
protocole des tests rapides étant validé. Ainsi 40 000 animaux vont-ils être
soumis au test prochainement.
[interim, lu sur Yahoo]
Le 8 août 2000
Dans un article du Monde daté du 8 août 2000, les commentaires de Jean Yves Nau sur le conflit abattage sélectif - abattage systématique. Depuis 1994, 13 000 bovins ont été abattus en France, pour raisons d'ESB. Dans l'élevage de M. Rault à Lingreville, 40 jeunes bovins sur un total de 76 auraient dû être épargnés, selon la Confédération Paysanne. La Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles et UFC-Que choisir ne partagent pas ce point de vue. Selon le syndicat de José Bové, l'abattage total du troupeau vise surtout 'à rassurer le consommateur'. On attend toujours la publication des résultats de recherches sur près d'un millier de cerveaux de bovins apparemment sains mais abattus parce qu'ils appartenaient à des troupeaux où un cas d'ESB avait été diagnostiqué.
Selon un communiqué AFP du 7 août, lu sur Voilà, les Verts ont estimé prématurée la proposition d'abattage sélectif présentée par la Confédération Paysanne. Les Verts rappellent que le principe de précaution s'impose et demandent la poursuite de l'abattage total des troupeaux dans lesquels un cas d'ESB est détecté.
---------- Revue de presse.
le 7 août 2000, un article de Libération,
signé Catherine Coroller, décrit l'enlèvement des 76 bovins de Jean-Benoît Rault
après un cas d'ESB. Après avoir lutté sans succès pour obtenir qu'on se limite à
un abattage sélectif de la cohorte d'âge, l'éleveur a tout de même gagné sur un
point : des prélèvements de moelle épinière seront effectués sur tous les
animaux adultes de cet élevage, alors qu'habituellement, les bovins sont
incinérés sans qu'aucun test soit pratiqué sur eux.
Jean Yves Nau commente
dans le
Monde du 4 août 2000 l'article du Lancet sur l'épidémilogie de la
nvMCJ : augmentation de 23 % par an du nombre de cas depuis 1994. Il est encore
trop tôt pour déterminer quand l'épidémie atteindra son pic dans la mesure où
l'on ignore encore la période d'incubation de la maladie.
Le 7 août 2000
La Confédération paysanne a obtenu dimanche 6 août des autorités sanitaires de la Manche que des prélèvements pour tests soient effectués sur les animaux de plus de deux ans avant l'abattage du troupeau de Jean-Benoît Rault, l'éleveur de Lingreville (Manche) dont une des bêtes, née en 1993, avait contracté l'ESB. D'après une dépêche AFP lue sur Yahoo.
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La nouvelle forme de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, liée à l'épidémie de
vache-folle, est en "réelle augmentation" au Royaume-Uni, même si le nombre de
cas reste faible, estiment les experts britanniques dans l'hebdomadaire médical
The Lancet, daté du 5 août. Les auteurs rejettent l'idée qu'un meilleur
signalement de cette démence incurable explique la situation. "Nos résultats
sont le reflet d'une réelle augmentation de l'incidence du variant de la maladie
(MCJv) au Royaume-Uni", écrivent-ils. Les médecins se déclarent incapables de
dire pendant combien de temps cette tendance à la hausse persistera, et par
conséquent, ne sont pas en mesure de chiffrer les futurs cas.
La dépêche
complète de l'AFP, en date du 4 août, est en
ligne.
Le 4 août 2000
Dans Le Monde daté de mardi 1er août, on pouvait lire un
article de Jean-Yves Nau, sous le titre "Vache folle : controverse sur
l'abattage des troupeaux contaminés". Dans cet article J.-Y. Nau donne la
parole à la Confédération paysanne afin qu'elle explique son hostilité à
l'abattage total des troupeaux atteints d'ESB. Dans un article précédent J.-Y.
Nau avait relevé la contradiction entre l'attitude adoptée par cette
organisation sur l'ESB et celle qu'elle manifestait à propos de l'arrachage des
parcelles où avaient été semés des OGM.
Pour Julien Bertau, secrétaire
général de la Confédération, l'abattage total sert à "rassurer le consommateur
au risque même de tromper sur l'efficacité de l'éradication". Il ajoute "en
effet les contaminations éventuelles dans d'autres élevages par les mêmes lots
d'aliments, issus des mêmes usines, ne sont pas aujourd'hui recherchées".
Le Monde fait état également de l'ensemble des mesures préconisées
par ailleurs par la Confédération et notamment "le dépistage sytématique de tous
les bovins potentiellement en phase d'incubation (ceux nés entre 1993 et
1996.....)". J.-Y. Nau rapporte ensuite le point de vue de l'UFC-Que Choisir :
le principe de précaution impose pour les consommateurs de l'UFC la nécéssite de
"continuer à abattre tous les troupeaux concernés"par un cas d'ESB. En
conclusion, l'article du Monde nous apprend que les responsables de
l'AFSSA "estiment que rien ne justifie une modification des mesures actuelles de
prévention".
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La Confédération paysanne de la Manche va déposer une plainte nominative contre deux distributeurs d'aliments bovins pour tenter d'établir les responsabilités dans l'épidémie de la maladie de la "vache folle", ont annoncé jeudi ses responsables à Lingreville (Manche). Les détails sont donnés dans une dépêche AFP du 3 août en ligne sur Nomade.
Le 3 août 2000
Une polémique serait-elle en train de naître entre la Commission et
certains Etats membres, à propos du rapport final du Comité scientifique
directeur (CSD) sur le risque géographique ESB ? C'est ce que l'on peut
penser à la lecture d'une dépêche Reuters du 1er août en ligne sur Yahoo et d'une dépêche de
l'AFP du 2 août que l'on peut lire sur Science actualités en
ligne.
Dans la première on apprend, concernant l'Allemagne, l'Italie et
l'Espagne que les autorités de ces trois pays affirment qu'elles se sont
débarrassées de l'ESB. Mais dans un communiqué diffusé mardi, la Commission
européenne précise que les scientifiques estiment que le risque d'infection du
bétail dans ces pays est "probablement présent à des niveaux inférieurs aux
limites de détection de leurs systèmes de surveillance".
Dans la deuxième on
lit que le ministre allemand de l'Agriculture, Karl-Heinz Funke, a affirmé
mercredi qu'il n'y avait "pas un seul cas" de "vache folle" en Allemagne. Dans
un communiqué, M. Funke qualifie de "spéculations" le rapport du comité
scientifique directeur de l'Union européenne (UE) publié mardi.
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Il existe un "risque théorique" de transmission de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ), la forme humaine de la maladie de la vache folle, par l'intermédiaire d'instruments chirurgicaux utilisés par les dentistes, ont affirmé mardi des scientifiques britanniques. Cependant aucun cas de contamination par des instruments de dentistes n'a été enregistré à ce jour au Royaume-Uni. La version intégrale de la dépêche de l'AFP en date du 1er août peut être consultée sur Science actualités en ligne .
Le 2 août 2000
Le rapport final de juillet 2000 du Comité scientifique directeur de l'Union
européenne pour le risque ESB géographique de 25 pays (le rapport de mai était
"préliminaire") est publié en anglais sur le site de l'Union
européenne.
Le rapport (en anglais) pour chaque pays est en ligne.
Pour les
non anglophones, une dépêche en ligne de l'AFP du 1er août
en donne un résumé dans la quel on peut lire notamment : La Commission
européenne a souligné mardi dans un communiqué que "le risque géographique d'ESB
n'est pas un indicateur du risque pour la santé humaine entraîné par la
consommation de denrées alimentaires, mais un indicateur qualitatif du risque de
contamination des bovins vivants par l'agent de l'ESB". [...] Selon la
Commission européenne, le risque pour la santé humaine dépend également des
mesures prises en matière de gestion des risques. Elle indique que les mesures
pour sortir de la chaîne alimentaire les matériaux à risques spécifiés (MRS,
tels que cervelle ou moelle épinière) réduit considérablement les risques pour
la santé humaine.
Cette mesure doit entrer en vigueur dans l'UE à compter du
1er octobre 2000, rappelle la Commission. Selon les scientifiques,
son application correcte devrait également améliorer la situation concernant le
"risque géographique" d'ESB dans l'UE.
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Une dépêche Reuters du 1er août, en ligne sur Yahoo indique que les scientifiques de l'Union européenne (UE) étudient l'hypothèse d'une transmission de la maladie de la "vache folle" aux moutons. "C'est une population que nous étudions de près et un programme scientifique d'évaluation des risques a été lancé", a déclaré mardi à Reuters Beate Gminder, porte-parole du Commissaire européen à la Santé, David Byrne.
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Les exportateurs britanniques de boeuf n'ont regagné que 1% de leur
marché.
Les producteurs britanniques de boeuf n'ont exporté que pour 5
millions de livres sterling (8 millions d'euros) depuis la levée de l'embargo
par rapport aux 525 millions (840 millions d'euros) d'exportations mondiales en
1995, selon les chiffres de la Meat and Livestock Commission.
"Les Français
sont hypocrites lorsqu'ils persistent avec leur embargo illégal sur notre boeuf,
surtout lorsque les mesures destinées à contrôler le nombre de plus en plus
élevé de cas d'ESB (encéphalopathie spongiforme bovine) en France s'avèrent
cruellement inadéquates", a déclaré le vice-président du principal syndicat
agricole britannique, le National Farmers Union (NFU), Tim Bennett.
Un
porte-parole du ministère britannique de l'Agriculture a toutefois estimé que
"même si les Français levaient leur embargo aujourd'hui, nous ne devrions pas
nous attendre à un grand changement dans les chiffres car une grande partie de
leur marché d'avant l'embargo était constitué de boeuf âgé (de plus de 30 mois),
un produit que nous ne sommes pas autorisés à vendre ni même à consommer
nous-mêmes".
Il s'agit là d'extraits d'une dépêche AFP dont l'intégralité
peut être lue sur le site de Science actualités en
ligne.
Le 1er août 2000
Par une dépêche AFP en ligne sur Nomade, on apprend que deux nouveaux cas d'ESB ont été trouvés dans le Maine-et-Loire et le Morbihan et que les deux animaux touchés étaient des vaches laitières nées en novembre et décembre 1995. Conformément à la réglementation en vigueur, il a été procédé à l'abattage en vue de leur incinération des deux troupeaux (345 bovins) dans lesquels avaient séjourné les animaux atteints.
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Un nouveau cas d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) a été découvert en juillet dans le canton de Berne dans le cadre du programme de surveillance UP2000, lancé en 1999, qui utilise le test de dépistage de la société zurichoise Prionics, peut on lire dans une dépêche AP du 27 juillet, en ligne sur Yahoo.
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Dans une dépêche AP du jeudi 27 juillet 2000, en ligne sur Yahoo, on apprend que la préfecture de la Loire a annoncé jeudi avoir pris deux arrêtés qui interdisent désormais l'activité d'équarrissage exercée par l'entreprise Murgat, qui était spécialisée dans le traitement des déchets dits ''à hauts risques'', liés à l'encéphalite spongiforme bovine (ESB, ou maladie de la vache folle).
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"Le prion peut agir uniquement par la forme", titre une dépêche AFP du
27 juillet que l'on peut lire sur Science actualités en
ligne. Elle rapporte les résultats d'une étude à paraître vendredi dans la
revue Science, que l'on doit principalement au Dr Jonathan Weissman, de
l'université de Californie à San Francisco (UCSF).
Cette dépêche indique
notamment : "Cette capacité des prions à agir uniquement par leur forme a été
mise au jour par les chercheurs de l'UCSF parce qu'ils ont réussi pour la
première fois à introduire un prion pur dans la levure, vérifiant ainsi
qu'aucune autre molécule ne pouvait être à l'origine de l'infection. [...] S'il
existait de fortes preuves que les prions faisaient changer de forme les autres
protéines, qui devenaient à leur tour infectieuses, il existait toujours la
possibilité que les autres molécules introduites en même temps que les prions
(pour les expériences) - sucres, lipides, autres protéines - contribuent à
l'infection", note le Dr Weissman.
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A propos de l'abattage total, une dépêche, en ligne sur le site "Science actualité en ligne" indique que selon la Confédération paysanne l'entrevue avec Martin Hirsch, directeur de l'AFSSA a été très positive. On peut notamment y apprendre que "Nous avons senti que l'AFSSA était très attentive à nos propos, même si elle continue d'affirmer que la meilleure recommandation continue d'être l'abattage total du troupeau en cas de découverte d'un cas de vache folle" selon M. Harasse, membre du comité national du syndicat agricole. Et encore : la date légale pour l'abattage des 70 vaches laitières de l'exploitation de M. Rault est fixée au 11 août, a indiqué M. Harasse. "S'il y a abattage obligatoire, nous ferons une action médiatique lors de l'enlèvement des animaux pour expliquer notre combat", a-t-il dit.
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La Circulaire de l'élevage n°2506 du 21 juillet 2000 rapporte la position de la Fédération national bovine sur ce sujet. Pour la FNB la mesure actuelle "prise au nom du principe de précaution et pour favoriser l'éradication de la maladie dans le cheptel" est certes contraignante. "Elle impose (aux éleveurs) de reconstituer entièrement leur cheptel sur le plan du potentiel génétique et de la conduite technique, et peut aussi entraîner de lourdes pertes. C'est la raison pour laquelle l'indemnisation par l'Etat est déterminée au niveau du département en concertation avec la profession, et de façon à prendre en compte la valeur réelle de remplacement du cheptel et l'ensemble des pertes liées à l'abattage total". "Ces modalités" poursuit la FNB "assurent la validité du dispositif de surveillance et de déclaration des cas ESB en France". La FNB souligne que les éleveurs ayant subi les répercussions de cette crise restent favorables aux mesures nationales destinées à assurer la sécurité du consommateur et à restaurer la confiance.
Le 27 juillet 2000
« Vache Folle » : l'UFC-Que Choisir toujours en faveur d'un abattage
systématique, tel est le titre d'un communiqué de presse de cette
organisation, en date du 26 juillet 2000.
On peut y lire notamment : " Même,
si nous comprenons le désarroi des agriculteurs touchés, l'UFC-Que Choisir
estime qu'il faut continuer à abattre tout le troupeau de l'éleveur. La
protection de la santé des consommateurs est à ce prix. En effet, du fait de la
forte présomption sur la responsabilité de l'alimentation des bovins dans le
déclenchement de la maladie, il convient d'adopter ce principe de précaution. En
Angleterre, de nombreux éleveurs ont eu plusieurs cas dans leurs troupeaux, et
même en France, on note que quatre cas d'ESB ont été trouvés dans des élevage
d'un même canton. [...] Néanmoins, dans le cadre de cette campagne de dépistage
systématique, il faut absolument profiter de l'abattage des troupeaux
euthanasiés à la suite des mesures de police sanitaire pour impérativement
tester ces animaux. [...] Ainsi, à l'issue de cette campagne de dépistage,
aurons-nous une vision plus précise de l'état du cheptel et notamment de la
contamination des bovins âgés de plus de 24 mois. Ce ne sera qu'à ce moment
précis, face à ces statistiques, que l'UFC-Que Choisir sera éventuellement
amenée à modifier sa position en faveur d'un abattage systématique des
troupeaux."
Le 25 juillet 2000
Un bovin de la Manche - une vache laitière née en mars 1995 dans ce
département - aura été le premier cas détecté dans le cadre du programme de
recherche lancé par la France le 8 juin 2000 par le Réseau national
d'épidémiosurveillance de l'encéphalopathie spongiforme bovine, au moyen du test
Prionics. Le troupeau (4 têtes) a été abattu.
[interim, lu sur Agrisalon]
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En direct de la Liste ESB, message de Laurent Berthod sur abattage total,
comportement de l'éleveur et de la FDSEA de l'Isère.
Le
numéro du 12 juillet 2000 de Terre Dauphinoise, journal hebdomadaire
agricole du département de l'Isère publie plusieurs articles sur l'ESB et, bien
sûr, sur le premier cas enregistré dans ce département. L'éleveur concerné
s'appelle René Prudhomme est exploite à Flachères. Je communique trois extraits
de ces informations.
Le premier est tiré de l'éditorial de Jean-Robin Brosse,
secrétaire général de la FDSEA : "Face à un abattage total du troupeau, y
compris les petites génisses qui n'ont pas eu la même alimentation que les
vaches, René nous a alerté sur l'absence d'utilisation de ce sacrifice pour
faire avancer la science et nos connaissances sur cette maladie. Aucune analyse
de détection n'est prévue. Faisant nôtres ces réflexions, nous avons demandé au
ministère de l'Agriculture que cet abattage serve au moins à quelque chose. Le
cerveau et la moelle épinière de plusieurs vaches seront étudiés."
Dans un
article, le journaliste Marcel Lalanne apporte les précisions suivantes : "La
profession agricole iséroise - dont il est rapporté par ailleurs qu'il s'agit de
la chambre d'Agriculture, la FDSEA, le CDJA et le GDS - a demandé que la
recherche porte sur tous les animaux abattus lors de la découverte d'un cas
d'ESB. Ils semblent avoir été partiellement entendus, puisque 6 vaches du
troupeau de M. Prudhomme, nées entre novembre 93 et novembre 94 (1 an avant et 1
an après l'animal contaminé) vont être étudiées."
Enfin et sur un plan plus
général à propos de la politique d'abattage total, Jean-Robin Brosse déclare
dans l'éditorial précédemment cité : "L'abattage systématique, au vu des
connaissances de l'an 2000 ne se justifie plus, mais la décision fut arrêtée à
un moment où l'opinion publique était affolée et où nous en savions moins.
L'évolution des procédures est nécessaire. Elle ne peut se faire qu'en étant une
marche en avant vers plus de sécurité pour les consommateurs. Tout changement
serait collectivement mauvais s'il n'était pas perçu comme faisant partie d'un
dispositif de plus en plus sûr, dont l'Etat peut abandonner les mesures qui
deviennent inutiles."
Enfin je signale que le journal donne la parole à M.
Lessirard, directeur des services vétérinaires de l'Isère, qui justifie pour sa
part la politique d'abattage total.
Le 24 juillet 2000
La France ne lève pas son embargo sur la viande bovine britannique,
dixit Jean Glavany, ministre l'Agriculture, dans un entretien publié
vendredi par La Tribune.
[interim, lu sur Nomade]
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Pour Stanley Prusiner, Prix Nobel de sciences en 1997, pour sa découverte du
prion, il y a une forte probabilité pour que l’ESB soit endémique chez
le mouton britannique, par ailleurs victime d'un autre prion pathogène,
celui de la Tremblante. L'homme pourrait-il risquer de s'infecter en mangeant du
mouton ?
[interim, lu sur Agrisalon]
Le 18 juillet 2000
Alerte à la BSE pour les moutons importés aux USA. Les moutons
importés d'Europe dans le Vermont devront être détruits après que des tests
aient montré qu'ils ont été infectés par une variante de l'ESB. Le département
US de l'Agriculture a décidé que les 376 brebis laitières de race Frisonne de
l'Est représentent un "danger réel pour l'économie nationale" puisque des tests
de routine sur 5 animaux abattus ont montré que leur cerveau était infecté par
un type de BSE.
De source officielle on dit que les moutons ne sont pas
suceptibles de contracter l'ESB à la ferme, mais que les scientifiques ont
montré que l'infection était possible au laboratoire.
Ces moutons ont été
importés en 96 depuis la Belgique et la Hollande, pays où ils ont pu avoir
consommé des aliments faits à partir de cerveaux infectés.
Les éleveurs
brandissant des pancartes 'Sauvez nos moutons' ont protesté contre les tests
gouvernenmentaux . Larry Wallace, un éléveur de l'East Warren qui avait importé
120 de ces moutons pour sa production de fromage a déclaré: "Il n'a jamais
été démontré dans le monde entier qu'un seul mouton ait jamais contracté la
maladie de la vache folle". Mais le gouvernement prétend qu'il n'e peut prendre
aucun risque avec une maladie, qui a déjà tué 60 personnes en Grande-Bretagne.
"Même avec la probabilité la plus faible que cela peut être le cas; je pense
qu'il faut prendre toutes les précautions pour protéger le secteur de l'élevage
et en conséquence la santé publique", a déclaré Linda Detwiler, vétérinaire en
chef du Département Agriculture.
D'après The
Times.
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L'Humanité consacre aujourd'hui tout un dossier à la question de l'ESB, du prion, de la situation en Grande Bretagne. Pour ceux qui ne désirent pas se rendre jusqu'au kiosque [ce qui est mon cas :-) ], voici les liens menant aux articles parus dans ce numéro : La vache et les condamnés - éditorial par Gérard Le Puill ; La maladie de Creutzfeldt-Jakobreste mystérieuse (interview de Nicole Lauprêtre, chercheur à l'INSERM et coordinatrice du réseau de surveillance de la maladie de Creutzfeldt-Jakob) ; Les " burgers " à l'origine de la maladie ? par Peter Avis ; Les cobayes de Queniborough par Gérard Le Puill
NB : pendant ce mois d'été, c'est Alain Mange qui
alimente la Vache folle en ligne.
Alain.Mange@igh.cnrs.fr
Le 17 juillet 2000
Des moutons états-uniens (indemnes de Tremblante) victimes de
l'Encéphalopathie spongiforme bovine ? Il s'agit de trois troupeaux importés
d'Europe dans le Vermont.
[interim, lu dans le Sunday Times]
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Deux nouveaux cas d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) ont été
détectés dans les départements du Loir-et-Cher et du Maine-et-Loire, sur deux
vaches laitières nées en juillet et septembre 1994, selon une dépêche AFP
reprenant l'annonce du ministère de l'Agriculture. Les 224 bovins ont été
abattus.
[interim, lu sur Sciences actualités].
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Revue de presse : de nombreux articles et émissions traitent des cas de
maladie de Creutzfeldt-Jakob survenus dans un bourg anglais. Exemples :
« Vache folle » : la malédiction de Queniborough, par
Patrice Claude, dans Le Monde du 15
juillet 2000 ; Creutzfeldt-Jakob : un labo grandeur nature. Avec 4 habitants
déjà morts, un village anglais intrigue les chercheurs, par Christophe
Boltanslki, dans Libération
du 17 juillet 2000.
[interim]
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Une dépêche AFP du 13 juillet 2000 annonce un nouveau cas de vache folle
dans la Manche, détecté dans un élevage de 70 vaches laitières situé à
Lingreville et affectant une Normande née en 1993. Ce qui porte, selon cette
dépêche, le "score" d'ESB en France à 27.
[interim, lu sur TerreNet]
Le 12 juillet 2000
Le ministre de l'Agriculture et de la Pêche, la secrétaire d'Etat au Budget
et la secrétaire d'Etat aux Petites et Moyennes Etreprises, au Commerce, à
l'Artisanat et à la Consommation ont signé l’arrêté interdisant l’importation
d’iléon de bovins, qui est paru au JO du 11 juillet 2000.
[interim, lu sur Agrisalon ]
Le 10 juillet 2000
L'AFP signale que le ministère de l'Agriculture a annoncé 3 nouveaux cas
d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) : un tout nouveau cas
décelé dans l'Isère - une vache laitière, de race Montbéliarde, âgée de 6
ans - s'ajoutant à ceux de 2 vaches laitières du Finistère et du
Maine-et-Loire.
Le bilan pour 2000 s'établit ainsi à 26 cas.
[interim, lu sur Science actualité]
Le 7 juillet 2000
"Forme sporadique de la maladie de Creutzfeldt-Jakob : les transfusions sanguines semblent sans danger", titre une dépêche à lire sur Yahoo, qui présente les résultats d'une étude réalisée par K. Wilson de l'Université d'Ottawa et ses collègues, publiée dans le British Medical Journal du 1er juillet.(BMJ 2000;321:17-19 )
Le 6 juillet 2000
Dans le journal Le Monde, daté du 5 juillet, Philippe Ecalle signe un article intitulé : "Vache folle" : un éleveur vendéen porte plainte contre X ". Il y raconte l'expérience de Pierre Vieille, éleveur à Mauchamps en Vendée dont la vache "Jugeotte" était atteinte d'ESB. Pour P.Vieille, adhérent de la Confédération Paysanne, "ce ne sont pas les vaches qui sont folles. C'est l'agriculture". Indemnisé par une somme de 638 000 francs, il a décidé de porter plainte car il estime que du fait de ses pratiques, il n'est pas responsable de la maladie de cette vache. Et il ajoute : "je me sens victime et pas atteint d'une maladie honteuse".
Le 4 juillet 2000
Deux cas d'Encéphalopathie spongiforme bovine viennent d'être décelés dans
les départements de la Vendée et de l'Ille-et-Vilaine (communiqué du ministère
de l'Agriculture du 3 juillet 2000) par le réseau national
d'épidémiosurveillance de l'ESB.
Il s'agit des 22e et
23e cas mis en évidence en 2000 dans notre pays, pour un cheptel
d'environ 21 millions de têtes. Les animaux atteints sont deux vaches laitières
nées en août 1994 dans un élevage de Vendée et en octobre 1993 dans un élevage
d' Ille-et-Vilaine. Conformément à la réglementation en vigueur, il a été
procédé à l'abattage en vue de leur incinération des quatre troupeaux dans
lesquels avaient séjourné les animaux atteints, situés en Vendée, en
Maine-et-Loire et en Ille-et-Vilaine comptant au total 296 bovins.
Le 3 juillet 2000
A lire, mais en anglais, un éditorial et le commentaire de Debora Mac Kenzie, dans le numéro du 10 juin de la revue britannique New Scientist, à propos des études de risques géographiques du Comité scientifique dirrecteur de l'Union européenne.
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En ligne sur Yahoo, un article du quotidien économique Les Echos revient sur la décision de Bruxelles d'interdire les abats à risques et précise : "A compter d'octobre, tous les abattoirs, ateliers de découpe et usines de traitement des déchets d'animaux dans l'ensemble de l'Union européenne devront retirer les crânes, les yeux, les encéphales, les amygdales, la moelle épinière et les iléons des bovins âgés de plus de douze mois ainsi que chez les ovins (iléons exceptés), plus les rates des ovins et des caprins de tous âges. "
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Une dépêche AP en ligne sur Yahoo confirme :"Vache
folle: l'UE écarte les tissus et organes à risque de la chaîne alimentaire" et
précise que "dans le cadre de la lutte contre la maladie de la vache folle, la
Commission européenne a officiellement interdit vendredi l'utilisation dans
l'industrie agro-alimentaire et l'alimentation du bétail, de certains tissus et
organes d'animaux jugés à risque. "
A lire en version intégrale sur le site
de Yahoo.
Le 30 juin 2000
Selon une dépêche Reuters en provenance de Londres et datée du 29 juin 2000, le ministre britannique de l'Agriculture, Nick Brown, a déclarée qu'une vache née le 25 août 1996, soit après les mesures prises cette année là pour éradiquer l'ESB, avait été diagnostiquée comme atteinte d'ESB ce 27 juin 2000.
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A lire sur sur Nomade une dépêche AFP datée du jeudi 29 juin 2000 qui est titrée : "L'industrie alimentaire envisage d'exiger un test systématique de l'ESB".
Le 28 juin 2000
A consulter au Journal officiel, sur le site Legifrance, les
trois arrêtés signés par Jean Glavany, ministre de l'Agriculture le 9 juin 2000
:
- arrêté du 9 juin 2000 relatif à la police sanitaire de l'encéphalopathie
spongiforme bovine (NOR : AGRG0001081A ) ;
- arrêté du 9 juin 2000 relatif à
l'abattage des animaux de boucherie accidentés (NOR : AGRG0001080A ) ;
-
arrêté du 9 juin 2000 modifiant l'arrêté du 17 mars 1992 relatif aux conditions
auxquelles doivent satisfaire les abattoirs d'animaux de boucherie pour la
production et la mise sur le marché de viandes fraîches et déterminant les
conditions de l'inspection sanitaire de ces établissements (NOR : AGRG0001082A )
Le 27 juin 2000
D'après une dépêche de l'AFP datée de Cork du 23 juin 2000, reprise notamment par Science Actualité en ligne, un éleveur Irlandais a délibérément infecté son troupeau avec l'ESB - en y introduisant une bête malade -, puis a signalé la maladie à son vétrinaire, dans l'espoir de toucher pas moins de 100 000 euros de l'Etat. Il vient d'être condamné à cinq ans de prison pour escroquerie.
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La quatrième réunion du Comité national de sécurité sanitaire
(instance interministérielle d’échanges, d’analyse et de coordination, crée par
la loi du 1er juillet 1998 relative au renforcement de la veille sanitaire et du
contrôle de la sécurité sanitaire des produits destinés à l’homme) s’est tenue
le 21 juin 2000 au ministère chargé de la Santé.
Cette réunion a été
l’occasion d’évoquer les alertes et crises sanitaires survenues au cours des
derniers mois. Les participants ont procédé à un retour d’expérience sur la
dernière épidémie de listériose et la gestion d’un site contaminé par une source
radioactive. Les principaux sujets discutés ont porté sur le programme de
recherche de l’Encéphalopathie Spongiforme Bovine par des test ainsi que sur les
conséquences sanitaires du naufrage de l’Erika et les mesures prises par les
ministères et les agences concernés pour y faire face. Il a enfin été question
des discussions en cours sur la création d’une autorité européenne de sécurité
alimentaire.
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A lire sur le site du ministère de l'Agriculture la mise à jour au 19/06/2000 du "document de suivi" de L'encéphalopathie spongiforme bovine.
Le 22 juin 2000
La chronique Web du Monde daté du 24 juin est consacrée, sous la signature de Christophe Labbé et Olivia Recasens, à la page internautique de Pierre Lavie. Une chronique sympathique et élogieuse, juste reconnaissance de tout le travail que ce vétérinaire de la Haute-Loire consacre a l'actualisation de son site et en particulier de cette carte interactive des cas d'ESB en France, unique a ce jour et mise a jour toujours aussi rapidement.
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A lire dans le
Monde daté du vendredi 23 juin un article de Jean-Yves Nau intitulé :
"La France renonce à interdire l'utilisation des intestins bovins dans
l'alimentation", sous-titré "Cette décision est contraire au principe de
précaution mis en oeuvre depuis 1996.
Selon cet article ,Jean Glavany devait
signer le jeudi 22 juin un arrêté qui ne reprend pas finalement l'avis des
experts qui recommandaient une élimination de la totalité de l'intestin bovin
chez les animaux nés avant le 1er mai 1999. Le Ministère se serait finalement
décidé à n'interdire dans un premier temps que l'iléon, cette partie de
l'intestin que tous les experts s'accordent à reconnaître comme la plus
dangereuse du point de vue de la transmission de l'ESB.
Le 22 juin 2000
En ligne sur le site du ministère de
l'Agriculture, plusieurs documents importants et, en particulier :
- les
avis des des deux experts qui se sont prononcés dans le cadre de la procédure
pour le choix du test utilisé dans la campagne de dépistage qui a
maintenant commencé dans l'Ouest de la France ;
- une version actualisée du
document présentant la situation de l'ESB en France.
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L'ordre du jour du prochain Comité scientifique directeur européen (6 et 7 juillet 2000) comprend, comme d'habitude, de nombreux et importants sujets traitant de l'ESB. Il est en ligne (en anglais) sur le site de la DG XXIV .
Le 21 juin 2000
En ligne sur Agrisalon, l'annonce par David Byrne de l'intention de la Commission européenne "d'adopter des mesures de protection sanitaire essentielles afin de réduire le risque d'ESB".
Le 20 juin 2000
Sur Agrionline, on apprend aujourd'hui que les ministres européens de l'Agriculture réunis à Luxembourg n'ont pas abouti à une position commune sur le très ancien dossier des "matériaux à risques" (MRS). De ce fait il appartient désormais à la Commission elle-même de prendre des décisions sur ce sujet.
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Un nouveau cas d'ESB a été détecté ce lundi à Drongen (Flandre orientale). Il s'agit du quatrième cas détecté en Belgique depuis le début de l'année 2000 et du quatorzième depuis le début du dépistage de la maladie.
Le 19 juin 2000
Agrionline nous signale, ce lundi 19 juin, le 21e cas français d'ESB qui a touché une vache laitière née en 1992 dans un élevage de 54 bovins du Maine et Loire. Il s'agit du 5e cas dans ce département, et du 101ème d'ESB depuis 1991.
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"Vache folle : les prélèvements ont commencé sur le terrain", titre une dépêche en ligne sur Nomade.
Le 15 juin 2000
Une dépêche AP de Berne, datée du 15 juin , en ligne sur Yahoo, nous apprend qu'"un nouveau cas de vache folle, le 14e depuis le début de l'année en Suisse, a été détecté en Valais, a annoncé jeudi l'Office vétérinaire fédéral (OVF). "
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Dans l'interview de Jean Glavany parue dans Le Figaro du jeudi 15
juin, receuilli par Jean-Michel Bader et Fabrice Node-Langlois, on peut lire la
réponse du ministre de l'Agriculture à propos de la procédure suivie pour le
choix des tests :
"Quant à l'idée qu'il y aurait eu une intervention
politique dans ce choix du test, pour minimiser le nombre de cas de vache folle,
c'est un procès d'intention qui ne résiste pas au simple examen des faits (...)
La décision a été prise par un comité de suivi de l'appel d'offres dans lequel
siégeaient des représentants de la direction générale de la santé (DGS), de la
direction générale de l'alimentation (DGAL), de la direction générale de la
concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), de
l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) et de l'Institut
de veille sanitaire (IVS). Ils ont pris la décision de façon consensuelle et le
gouvernement n'a fait qu'entériner ce choix. Voilà qui clôt ce qui ne saurait
être une polémique."
Sur la question de l'interdiction des farines Jean
Glavany déclare par ailleurs "j'ai demandé une évaluation des conséquences, en
France, de l'interdiction de toutes les farines animales. Il faudra trouver des
gens pour les incinérer. Les cimentiers s'y sont mis, mais EDF refuse, et puis
ça rejette des dioxines. Si on interdit les farines, il faudra les remplacer par
les protéines végétales, qui seraient inévitablement, en grande partie,
américaines et éventuellement transgéniques... Aucun scientifique de l'AFSSA ne
préconise l'interdiction des farines pour les porcs et les volailles, à ce
stade, mais, si nous ne parvenons pas à harmoniser les règles européennes, je
n'exclus pas de prendre cette mesure."
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En direct du site Web du ministère de
l'Agriculture, des explications officielles sur le choix du test
Prionics-AES : "Un appel d'offres européen a été lancé par le ministère de
l'Agriculture et de la Pêche pour choisir le test à utiliser à grande échelle.
Trois tests immunologiques rapides de détection de la protéine prion pathogène,
dans le système nerveux central des bovins, ont été validés par la Commission
européenne en juillet 1999. Les administrations concernées (agriculture,
consommation, santé) regroupées au sein d'une Commission administrative et
technique (CAT), se sont réunies afin d'examiner les dossiers des trois
candidats ayant répondu à l'appel d'offres. Le CAT a reçu ces trois candidats ;
a demandé un avis à six experts scientifiques dont deux seulement pu répondre :
(ces avis sont à télécharger en pdf).
Les trois administrations (DGAL, DGS et
DGCCRF) ont, au vu des éléments disponibles, soumis un avis en faveur du test
AES Prionics après examen de 7 critères :
- la facilité de conditionnement et
de transport des prélèvements ;
- l'exécution du test ;
- la présentation
du kit ;
- le temps de réalisation et d'analyse en laboratoire et le
personnel mobilisé ;
- les expériences de transfert de technologie ;
- la
validation sur des interventions de terrain ;
- le prix unitaire par
test.
En conclusion, trois raisons majeures ont conduit la France à retenir
le test AES Prionics pour l'étude de la prévalence de l'ESB dans les populations
animales à risque :
- c Ce test a déjà été utilisé à grande échelle,
puisqu'il s'agit du même test que celui employé par le programme UP 99 conduit
avec succès en Suisse, l'an dernier et cette année ;
- la formation,
l'assistance et le service après-vente proposés par le laboratoire sont à la
hauteur des attentes de l'administration ;
- ce test est bien adapté aux
contraintes du terrain pour la réalisation et la simplicité du transfert des
prélèvements.
Par ailleurs, les ministères ont décidé de demander à l'AFSSA
de constituer une banque de prélèvements avec tous les échantillons collectés.
Celle-ci permettra ensuite, dès que les protocoles scientifiques ad hoc auront
été validés par le Comité scientifique de suivi, de :
- procéder à une
intercomparaison des trois tests rapides actuellement disponibles ;
- valider
sur des échantillons " terrain " le test BIORAD puis ultérieurement, le cas
échéant, tout autre test rapide présentant un potentiel intéressant".
Le 14 juin 2000
Ça fait la centième vache folle en France...
En ligne sur le site du ministère de l'Agriculture : le gouvernement français demande la création d'une banque de données à partir des matériaux collectés pendant la campagne de dépistage pour permettre une véritable comparaison "sur le terrain" des tests disponibles et en particulier pour valider dans l'action le test "BioRad-CEA", si on se fie a une communication faite par le Ministère reprise par l'AFP ce jeudi 14 juin.
Sur Yahoo, une
dépêche d'agence nous apprend, ce mardi 13 juin, deux nouveaux cas d'ESB
détectés en Mayenne et en Vendée. Ce que confirme la DGAL, au ministère de
l'Agriculture, par ce communiqué:
Le réseau national d'épidémiosurveillance
de l'Encéphalopathie spongiformebovine a décelé deux cas sur deux bovins dans
les départements de Mayenne et de Vendée.
Il s'agit des 19e et
20e cas mis en évidence en 2000 dans notre pays,pour un cheptel
d'environ 21 millions de têtes. Les animaux atteints sont deux vaches nées en
juillet 1994 et août 1995 dans des élevages de la Mayenne et de la Vendée.
Conformément à la réglementation en vigueur, il a été procédé à l'abattage en
vue de leur incinération des deux troupeaux de la Mayenne comptant
respectivement 99 et 128 bovins et d'un troupeau de Vendée comptant 198 bovins.
Le programme de recherche national sur l'Encéphalopathie spongiforme bovine lancé de 8 juin 2000 est en ligne sur le site du ministère de l'Agriculture.
Fabrice Node-langlois écrivait vendredi 8 juin dans le Figaro un article sur la campagne de dépistage intitulé : "Élevage : coup d'envoi de la campagne de dépistage sur 48 000 bovins". On y apprend notamment que, lors de la conférence de presse de lancement, "Marion Guillou [directrice de la DGAL] a assuré que le ministère continuerait à annoncer chaque nouveau cas de Vache folle, qu'il soit découvert par le réseau de surveillance conventionnel ou par les nouveaux tests. Les cas positifs non confirmés par le labo de Lyon ne seront pas annoncés. Un premier bilan de l' opération pourrait être dressé à l'automne." A propos du choix du test Prionics-AES, Le Figaro écrit d'autre part qu'"un point du choix de la DGAL reste obscur. Six scientifiques, dont Marion Guillou n'a pas révélé les noms, devaient examiner l'appel d'offres. Or deux seulement se sont prononcés. Les quatre autres n'ont soit « pas souhaité répondre », ou en ont été empêchés par « leur employeur », a lâché la patronne de la DGAL sans en dire plus."
Sur Nomade,
sous le titre "40 000 tests Prionics livrés à la France dans un premier temps",
on lira avec interêt une dépêche AFP qui présente les réactions de la firme
Prionics mais également les réserves émises par des scientifiques français par
rapport au choix du gouvernement.
Sur le meme site, la dépêche
de l'AFP daté du 8 juin, sous le titre "La maladie de la vache folle en
Europe et son dépistage" ,qui annonce le lancement de la campagne de
dépistage.
Jean-Yves Nau, dans Le Monde daté du vendredi 9 juin, écrit de son côté que "c'est le test commercialisé par la firme suisse Prionics qui a été retenu par les autorités françaises. Toutefois, les deux autres tests disponibles (celui de la firme irlandaise Enfer et celui mis au point par une équipe du Commissariat à l'énergie atomique [CEA] et commercialisé par la firme américaine Biorad) seront également utilisés afin de comparer l'efficacité et les performances des trois méthodes, qui, toutes, fournissent des résultats dans des délais très courts.
Dans le quotidien Libération daté du vendredi 9 juin, Corinne Bensimon, sous le titre "ESB, test suisse pour vache française " analyse le lancement de la compagne de dépistage et revient sur le choix du test Prionics en ces termes : "La Suisse avait fait le même choix en 1999 en lançant la première étude du genre - seule à ce jour. Elle avait alors utilisé le test - suisse - Prionics. Sur ce choix aussi, la France lui a emboîté le pas. Au terme d'un appel d'offres, elle a écarté deux autres tests - un irlandais (société Enfer) et un franco-américain (issu du CEA et développé par Biorad). Ce dernier avait pourtant été jugé comme le plus sensible par un comité d'experts européens qui, en juillet 1999, avait donné son imprimatur à ces trois tests parmi une demi-douzaine d'autres. Des considérations pratiques non négligeables ont fait pencher la balance côté Prionics.
Le 9 juin 2000
En page Documents, on trouve le communiqué de presse de la direction générale de l'Alimentation du ministère de l'Agriculture (Paris, le 8 juin 2000) qui présente le programme de recherche national sur l'ESB.
Le 8 juin 2000
AES Laboratoire est donc la société française qui va produire et commercialiser le test Prionics retenu pour la campagne de dépistage de l'ESB ce jeudi 8 juin. Le test qui va être utilisé est présenté sur le site Web de cette société implantée en Bretagne.
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Une dépêche de l'AFP, en ligne sur Voilà confirme le choix de Prionics comme test pour la campagne de depistage de l'ESB en rendant compte de la conférence de presse tenue ce jeudi 8 juin pour annoncer le lancement de la campagne de dépistage.
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Le test suisse Prionics retenu pour le programme de dépistage de l'ESB, annonce l'AFP, ce jeudi 8 juin 2000, qui reprend l'entretien de Jean Glavany avec Le Télégramme. "Les premiers résultats ne seront sans doute pas disponibles avant septembre, début octobre", a indiqué le ministre au quotidien breton.
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Vache folle. Glavany dévoile son plan, dans le quotidien Le
Télégramme, dans une interview en ligne sur le site Web du journal ce
jeudi 8 juin 2000.
"En exclusivité pour Le Télégramme, le ministre de
l'Agriculture Jean Glavany dévoile, dans un entretien accordé à Yannick Laude,
(à lire sur www.bretagne-online.com après 8h) les grandes lignes du
programme de dépistage de l'Encéphalopathie spongiforme bovine en France. Ce
plan d'action, qui sera présenté ce matin à Paris, concerne les tests de
dépistage de la maladie de la vache folle qui doivent porter, d'ici la fin de
l'année, sur 48 000 bovins (dont une grande partie dans l'Ouest), morts en
exploitation, euthanasiés ou abattus d'urgence.
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Sur la page Documents, en direct de la liste ESB, un message de Karin Irgens (Karin.Irgens@dyrehelsetilsynet.no) nous presente une premiere analyse tout à fait personnelle du rapport européen présentant le risque d'ESB en France.
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En direct de la liste ESB un message de M. Moya,
président de l'association de Viriat, retransmis par Annie Leroy (aleroy@club-internet.fr), à propos
de l'usine d' équarrissage de St-Jean-Bonnefonds dans la
Loire.
"Au cours de la 2e réunion de la CLIS de
l'équarrissage Point à Viriat (Ain), le PDG Bruno Point a confirmé la
"fermeture" de l'activité 'haut-risque' du site de St-Jean-Bonnefonds (Loire).
Suite à l'avis défavorable de la commission d'enquête publique pour une demande
de passage de 18 000 tonnes à 35 000 t par an, l'activité 'destruction' va être
transférée à Viriat. Ce site possède une autorisation d'exploitation de 157 000
t par an, soit 600 t de matières à haut-risque par jour ! L'activité
'bas-risque' doit être transférée ailleurs. Ce transfert est prévu pour le 3
juillet 2000.
Pour l'industriel, la seule modification concernera l'épandage
des boues qui ne sera plus autorisé. Le site de S- Jean -Bonnefonds deviendra
une zone de stockage de produits valorisables.
Petite parenthèse,
l'industriel avait fait des efforts d'apparence pour la tenue de la réunion de
la CLIS chez lui, puisqu'exceptionnellement toutes les portes des hangars
étaient fermées, le stérilisateur à problème par hasard pas en fonctionnement et
des barrières de sécurité toutes neuves interdisaient l'accès à des zones
dangereuses. Étonnant, non ?
A la question « allez-vous changer votre flotte
de camions ? », M. Point répond évasivement « Oui, enfin, faut voir la
réglementation qui change tout le temps ! «.
PRION mes frères
!"
Le 5 juin 2000
Sur le site Web de la DG XXIV est en ligne un document provisoire concernant le transport et le stockage des farines animales. Les réactions peuvent être communiquées jusqu'au 28 juillet 2000
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Le 18e cas : le communiqué officiel du ministère de
l'Agriculture, Paris, le 5 juin 2000
Un cas d'encéphalopathie spongiforme
bovine dans le département de la Loire-Atlantique.
Le réseau national
d'épidémiosurveillance de l'encéphalopathie spongiforme bovine a décelé un cas
sur un bovin du département de la Loire-Atlantique. Il s'agit du 18e
cas mis en évidence en 2000 dans notre pays, pour un cheptel d'environ 21
millions de têtes. L' animal atteint est une vache née en mai 1995 dans un
élevage de la Loire-Atlantique. Conformément à la réglementation en vigueur, il
a été procédé à l'abattage en vue de leur incinération des deux troupeaux de la
Loire-Atlantique dans lesquels était né et avait séjourné l'animal atteint,
comptant respectivement 43 et 40 bovins.
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C'est en Grande Bretagne que ca se passe !!! Selon une dépèche d'agence en ligne sur le site Yahoo (en date du 3 juin 2000), les carcasses de certains animaux abattus pour cause d'ESB sont incinérés désormais dans une centrale de production d'électricité.
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Dans Le Télégramme (article à consulter dans les archives du quotidien, un article titré "Vache folle : le programme de dépistage retardé" annonce le retard "pour raisons techniques" du lancement de la campagne de dépistage. Par ailleurs, il écrit que "trois laboratoires ont été retenus pour ces tests : l'irlandais Enfer Technology Limited, l'américain Biorad et le suisse Prionics associé au français AES Laboratoire, entreprise rennaise. Chacun des trois devra effectuer des tests sur 4 000 bovins et les 36 000 autres prélèvements seront attribués à l'un d'entre eux. Le choix du laboratoire sélectionné n'était toujours pas connu hier. " Cette information est à confirmer et nous attendrons donc pour être fixés, le communiqué officiel du ministère de l'Agriculture.
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"Le fait que l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne - pays ayant toujours affirmé être « vierges » vis-à-vis de l'ESB - soient classés dans le même groupe que la France, la Belgique et le Danemark devrait, alors même que la France assurera la présidence de l'Union européenne, modifier la donne scientifique et diplomatique des échanges communautaires sur ce chapitre devenu essentiel de la sécurité alimentaire." C'est en ces termes que Jean-Yves Nau conclut son article intitulé " Vache folle : les pays européens sont exposés au risque épidémiologique" publié dans Le Monde daté du samedi 3 juin 2000, en ligne sur le site Web du quotidien.
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En direct de la liste ESB, des nouvelles de
Belgique, grâce a un message de Laurent (micromd@ibelgique.com)
:
"Le conseil des ministres a approuvé un avant-projet
d'arrêté royal interdisant l'utilisation de cadavres d'animaux agricoles et
domestiques dans la fabrication d'aliments pour bétail. En ce qui concerne
l'usage d'abats provenant d'animaux expertisés propres à la consommation humaine
, les ministres de la Santé et de l'Agriculture développeront un règlement
séparé qu'ils soumettront à nouveau au Conseil des ministres. "
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A lire dans Le Monde daté du
jeudi 1er juin 2000, un article en ligne sur le site Web du quotidien
signé d'Elisabeth
Bursaux, sous le titre " « Vache folle » : pister le prion pour bloquer
la maladie" qui écrit que "plusieurs études récentes permettent aux
chercheurs de reconstituer peu à peu le trajet suivi par l'agent des
encéphalopathies spongiformes entre l'intestin et le cerveau des animaux
infectés. Ils espèrent ainsi trouver les moyens de l'arrêter avant qu'il
n'atteigne son but". Deux de ces études ont déja été prsésentées sur cette page
au moment de leur parution, à partir de contributions de la liste ESB. Il s'agit
de l'étude signée par l'équipe de Jean-Yves Cesbron et Catherine Lemaire-Vieille
d'une part, qui a paru dans les Proceedings de l'Académie américaine des
sciences datés du 9 mai 2000 ; celle de l'équipe d' Aguzzi et Weissman
d'autre part, parue, elle, dans le numero du 19 mai de
Science.
L'article d'Elisabeth Bursaux aborde également la
publication, dans le numéro du 13 mai de la revue médicale britannique The
Lancet, d'un article James W. Ironside. Celui-ci a recherché la présence de
prions dans les amygdales et les appendices de 4 071 personnes opérées entre
1995 et 1998. Nous avons déja signalé les résultats rassurants de ces travaux ;
l'article du Monde rappelle également les incertitudes qui demeurent. Il est à
lire en version intégrale sur le site du quotidien.
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Une dépêche d'agence, en ligne sur le site Yahoo résume les
conclusions de la publication à Bruxelles de l'analyse des risques d'ESB dans un
grand nombre de pays, européens ou non. Le Portugal se touve classé dans la
catégorie où les risques avérés sont les plus élevés avec la Grande-Bretagne. La
France se trouve, elle, classée dans la catégorie suivante avec la Suisse, mais
aussi l'Allemagne, l'Espagne, la Belgique-Luxembourg, le Danemark, l'Irlande,
les Pays Bas, ou l'Italie.
Ces analyses sont en ligne sur le site EUROPA
au format pdf. A lire (en anglais) de toute urgence !
Lire les anciennes nouvelles de la vache folle (antérieures au 1er juin 2000). La liste ESB.
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Les ESST et les prions : les travaux de recherche à l'INRA, les résultats (dossier réalisé à l'occasion du séminaire des 7 et 8 septembre 2000) .
Pour tout ce qui concerne l'actualité scientifique sur le prion et les encéphalopathies spongiformes transmissibles (EST), on se reportera utilement au site très dense mis en place par le Programme français de recherche sur les encéphalopathies subaiguës spongiformes transmissibles et les prions.
Il y a également la page d'information sur les prions de Philippe Dessen sur le site Infobiogen de l'INSERM.
Les cas d'ESB en France : des informations régulières fournies par le docteur B. Vallat du ministère de l'Agriculture via le serveur de l'Office international des épizooties. Accès au dernier communiqué.
A lire : l'article de synthèse d'A.-M. de Recondo : Les prions : doutes et réalités, Lettre BIO, CNRS, juin 1996.
Le Rapport d'enquête sur l'ESB de Medina Ortega au Parlement européen disponible en ligne (Projet de rapport du 19 décembre 1996). On peut maintenant télécharger le rapport définif et consulter le compte-rendu des debats du Parlement européen et le point de vue d'Emma Bonino (en français), et celui du commissaire à l'Agriculture (en Allemand).
On a discuté au Parlement Européen d'une proposition de règlement du Conseil établissant un système d'identification et d'enregistrement des bovins.
Au Danemark, une entrée très complète dans le monde de la BSE/ESB sur le site de Torsten Brinch, avec une rubrique Non English sites.
En Allemagne, Roland Heynkes, biologiste moléculaire, tient très régulièrement à jour une page (nouvelle adresse) bien documentée.
Voici en intégralité, et en Anglais, grâce à la
Liste de Diffusion BSE-L, la déclaration faite aux Communes le 3 décembre 1997 par le ministère de l'Agriculture britannique. |
Madam Speaker, I shall be publishing SEAC's advice in full, and
a copy has been placed in the Library of the House. SEAC has reviewed new
evidence WHICH will be published in the scientific
literature in due course. This evidence has emerged from an
experiment designed to re-check which parts of cattle may contain BSE
infectivity. Under these experimental conditions, in which animals were
fed large doses of BSE by mouth, my scientists have found infectivity in
nervous tissues called the dorsal root ganglia which lie within the bones
of the spinal column and would be left with the bone when meat is cut off
the spine. The dorsal root ganglia are not currently covered by the
specified bovine material (SBM) restrictions.
Further new findings which are still being evaluated indicate that infectivity may also be found in the bone marrow in cattle which are at a very late stage of disease and are already showing clinical symptoms.In both cases the experimental animals showed the infectivity only at ages over 30 months (above which all cattle are excluded from the food chain and destroyed under the Over Thirty Month Scheme) and only after receiving a heavy dose of infected bovine tissue. In any case consumers would not normally eat dorsal root ganglia as such. MUSCLE, MEAT AND BLOOD ARE TESTED AT EVERY STAGE OF THE SAME EXPERIMENTS. TO DATE ALL RESULTS HAVE BEEN NEGATIVE. SEAC has emphasised that the risk is very small. The committee
has suggested that there are three possible alternative courses of action.
Taking account of the views of the Chief Medical Officer, Sir Kenneth Calman, who advises me on these matters, I have concluded that I should take further action. It would not be acceptable to allow tissues shown to transmit BSE to remain within the human food chain. I will therefore be consulting as rapidly as possible with consumers and the industry on proposals to implement the second of the options indicated by SEAC: deboning of all beef, whether from home supplies or imported, coming from cattle over 6 months old before it is sold to the consumer. It is helpful that, currently, only about 5% of beef is consumed on the bone. The proposals would allow deboning to take place in cutting plants, butchers* shops, catering establishments or other commercial premises but would not allow the bones to be sold, given to consumers or used in the preparation of food. That is in line with SEAC advice on this point. This action, which is being taken on a precautionary basis, will ensure that UK consumers continue to be given the highest protection possible against the risks from BSE, while we press ahead with our determined action to eradicate this disease completely from our cattle herd. I know that this announcement will come as a further disappointment to our beef producers. My message to them is that this Government is acting firmly and rapidly to protect consumer confidence, which is in the fundamental interests of the beef industry. We are maintaining a high level of support through the Over Thirty Month Scheme, direct aid and other measures, worth nearly 31.5 billion this year. |
Un site de référence en Grande-Bretagne, celui de l' Institute of Food Science & Technology (IFST), qui produit périodiquement une synthèse de l'actualité scientifique sur l'ESB. Sa dernière prise de position sur la Bovine Spongiforme Encephalopathy (ESB) est datée du 14 avril 1997.
Des articles importants sont en ligne :
John Collinge, Katie C. L. Sidle, Julie Meads, James Ironside, Andrew F. Hill, 24 Oct. 1996, Nature, 382, 685-690 (1996). Molecular analysis of prion strain variation and the aetiology of 'new variant' CJD, l'aticle publié et commenté par Dr. Stephen Dealler d'une part et Adriano Aguzzi et Charles Weissmann d'autre part.
R. G. Will, J. W. Ironside, M. Zeidler, S. N. Cousens, K. Estibeiro, A. Alperovitch, S. Poser, M. Pocchiari, A. Hofman, P. G. Smith, 1996. . A new variant of Creutzfeldt-Jakob disease in the UK, Lancet 1996; 347: 921-25.
BSE-L est LA liste où les Européens discutent et s'informent au
sujet de tous les aspects de la BSE/ESB. Pour le moment les Français en sont
quasi-absents...
On peut consulter les archives,
avant de s'abonner en envoyant un courriel (e-mail ): SUB BSE-L Prénom
Nom à LISTSERV@RZ.UNI-KARLSRUHE.DE.
Votez pour ce
site au WebOrama, car, évidemment, il vous a intéressé et plu. Merci.
[R] Page tenue par Yves Le Pape
INRA-ESR : BP 47, 38040
Grenoble cedex 9
Tél. : 04 76 82 54 38 ; fax : 04 76 82 54
55.
qui se tient à l'écoute de vos remarques et suggestions.
Ce document est destiné à
donner à un large public une information relativement précise sur les causes,
les effets et les enjeux de la crise de la " vache folle ". Le contenu de ce
document est puisé dans la " littérature " et mis en forme pour les internautes
francophones. Photographie à un instant donné d'un sujet qui évolue chaque jour,
cette synthèse n'est ni exhaustive ni définitive.
[R] Auteur : Stéphane Petitjean. Dernière mise à jour : le 10 novembre 1996.
Chronologie des événements ; Statistiques des cas d'ESB ; Statistiques des cas de Creutzfeldt-Jakob
Les encéphalopathies spongiformes transmissibles humaines ; Les encéphalopathies spongiformes transmissibles animales ; Nature de l'agent des maladies à prions : les différentes hypothèses
Généralités ; Les symptômes ; L'origine de l'ESB: les différentes hypothèses ; La transmissibilité de l'ESB ; ESB et santé publique
Farines animales et aliments concentrés : généralités ; Les aliments composés et les farines animales en France ; La fabrication des farines animales.
La filière bovine en France et en Europe avant le déclenchement de la crise ; La consommation de viande bovine avant la crise en France ; Impacts de la crise de l'ESB en Europe ; Impacts de la crise de l'ESB en France
Glossaire ;
Références
bibliographiques ; Table des
illustrations ; D'autres sites "vache folle" sur Internet : voir notre Kiosque
; Les Rousso sur la question: La SNCF
et son public, Vache de
problème, Transmissible
non!, Pis-aller
[R] .
[R] Ces textes sont édités sous forme d'un document papier, le Dossier de l'environnement n°13.